Lahcen Haddad, conseiller du parti de l'Istiqlal et président de la Commission parlementaire Maroc-UE, s'est opposé à la présence de Brahim Ghali, chef du Polisario au sommet Union européenne-Union africaine qui se tiendra les 17 et 18 février à Bruxelles. Un appel partagé par plusieurs eurodéputés qui ont lancé une pétition contre la participation du chef du front séparatiste. Détails Lahcen Haddad a envoyé une lettre au Parlement européen pour protester contre la participation de Brahim Ghali au prochain Sommet Union européenne-Union africaine, prévu les 17 et 18 février à Bruxelles. Le sommet Union européenne-Union africaine des 17 et 18 février à Bruxelles peut être contaminé par la présence de Brahim Ghali, chef du Polisario est visé par deux plaintes pour «tortures» et «génocide». Dans ce même sillage, plusieurs députés européens qui ont lancé une pétition en ligne pour exprimer leur refus d'accueillir le chef du front séparatiste, accusé de crimes de guerres et crimes contre l'humanité. Barhim Ghali, rappelons-le, est visé par deux plaintes en Espagne, dont la plus récente concerne à des crimes de de tortures et des crimes contre l'humanité». La plainte a été déposée avant deux ans par Fadel Breika, dissident du Front Polisario, qui dit avoir été victime de «tortures» au sein des camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, en Algérie. « Les députés marocains, membres de la Commission parlementaire mixte Maroc-UE, représentant toutes les tendances politiques du Parlement du Royaume du Maroc, ont accueilli avec grand étonnement l'intention européenne de permettre une éventuelle participation du chef du Polisario le dénommé Brahim Ghali au sixième sommet de l'Union européenne-Union africaine devant se tenir les 17 et 18 février à Bruxelles », indique Lahcen Haddad dans ladite lettre, soulignant les turbulences qui peuvent affecter le caractère stratégique du partenariat Afrique-Europe. Le Maroc et l'UE disposent d'un potentiel inestimable susceptible de transformer toute la région en zone de prospérité, « et pour peu, certaines visions qui se nourrissent souvent de malentendus non élucidés, se gangrènent avec le temps », fait valoir, le président de la Commission, notant que le cas Brahim Ghali est une de ces zones d'ombre ponctuelles, qui viennent « perturber les relations entre le Maroc et l'Espagne, et maintenant avec l'UE ». Lahcen Haddad a conclu sa lettre en exhortant le Parlement européenne à empêcher une instrumentalisation de l'Europe à l'appui de l'agenda d'une junte militaire aux dépends d'un partenariat global Maroc-UE, respectueux de la souveraineté des uns et des autres et des instruments juridiques internationaux qui le lient, non seulement à l'Europe mais aussi à toute la communauté internationale.