Frances Haugen, ex-employée américaine du réseau social américain Facebook, applaudit les efforts de lutte européenne contre la cybercriminalité. Un projet référence pour son pays et pour le monde. « Quand les activités commerciales entrent en conflit avec les intérêts de la société dans son ensemble, les démocraties doivent intervenir et faire de nouvelles loi. Je me félicite que l'Union Européenne prenne cela très au sérieux », déclare Frances Haugen, ex employée du réseau social Facebook. Selon cette dernière, le DSA (Digital Service ACT) discuté ces derniers jours au parlement européen dispose d'une portée et d'un potentiel capital dans la lutte contre les géants du net.. « Facebook ne peut pas continuer à être juge, jury, procureur et témoin », déclare cette dernière. Une demande de transparence très visible afin de lutter de manière effective contre la diffusion de contenus illégaux tels que la désinformation. Tous medias, tous contenus se doivent d'être régulé et soumis à l'application d'un règlement. Le projet du Parlement Européen est simple : Interdire aux plateformes l'utilisation d'algorithmes de promotion de fausses informations et de discours dangereux, avec modération effective des contenus diffusés. Pour Mme Haugen, il est nécessaire d'agir maintenant, discours qu'elle a maintenu lors de son passage dans plusieurs capitales européennes. Cette dernière a notamment pu rencontrer lors de son passage à Bruxelles, le commissaire Thierry Breton, instigateur des projets de régulation proposés et présentés en décembre dernier. M. Breton appelle aujourd'hui à l'adoption des règlements discutés dès la première moitié de 2022. Quand à Facebook, ce dernier conteste ces déclarations et réaffirme la volonté d'efforts entrepris dans la lutte contre la désinformation mondiale. Le géant américain déclare « consacrer plus de 5 milliards de dollars cette année à la sécurité » avec « plus de 40 000 » personnes employées dans ce combat contre la cybercriminalité. En ce moment, la Slovénie à la tête de la présidence de l'UE tente de rallier les gouvernements européens autour d'une position commune concernant ces différents projets. Une réunion aura lieu notamment le 25 novembre. Le Parlement européen ainsi que ces députés visent à un compromis dans les premiers mois de l'année 2022. Ce sont plus de 80 000 personnes qui ont signé ce lundi à Bruxelles une pétition de soutien à toutes ces actions. La lutte contre la cyber criminalité n'est donc qu'à son commencement.