Facebook serait sur le point d'acter le changement du nom de la compagnie mère qui possède Instagram, Messenger, WhatsApp, etc. Une information relayée par le média américain « The Verge ». Le géant californien, Facebook, s'apprête à changer de nom, et ce, dès la semaine prochaine selon le média américain « The Verge ». La plateforme souhaiterait se donner une nouvelle identité pour mieux refléter l'importance du métavers dans ses activités et pour, probablement, jeter aux oubliettes les récentes pannes qu'elle a subies. Un changement qui intervient dix-sept ans après la création dudit réseau social et qui fera plonger ses usagers dans un univers virtuel doté d'une économie fonctionnelle et dans lequel toute la vie numérique est interconnectée. D'après « The Verge », Mark Zuckerberg aurait voulu attendre le 28 octobre et la Connect- Conference, le colloque annuel de l'entreprise, pour faire son annonce officielle. Malgré cela, les dires du CEO de Facebook, Mark Zuckerberg, laisse croire qu'il s'agit d'une réalité tangible. « Bientôt, nous ne serons plus perçus comme un groupe ayant des réseaux sociaux, mais comme un groupe travaillant sur le métavers », annonçait-il en août à « The Verge ». « Je pense que le métavers représente une grande partie du prochain chapitre d'Internet, celui qui va suivre la révolution du mobile, affirmait-il. Le fondateur de Facebook avait, en outre, fait part de son intention d'engager 10.000 personnes au sein de l'Union européenne au cours des cinq prochaines années pour travailler sur le métavers. Un changement qui n'est pas le premier En effet, Facebook n'est pas la première entreprise technologique à vouloir changer de nom. En 2015, le célèbre moteur de recherche, Google, a opéré une vaste réorganisation interne, devenant une filière d'une société-parapluie baptisée Alphabet. Google avait voulu à la fois concrétiser ses ambitions, mieux refléter la diversité de ses activités et montrer qu'il était devenu bien plus qu'un simple moteur de recherche. Cela dit, le changement de nom de Facebook pourrait donc illustrer de manière plus concrète la transformation de l'entreprise ainsi que la volonté de Mark Zuckerberg de boucler les mauvais chapitres auxquels l'entreprise fait face en ce moment, notamment à cause des révélations de Frances Haugen, ancienne ingénieure au sein du géant numérique et ex data-scientist de la maison bleue. Celle-ci avait témoigné devant le Congrès américain pour accuser son ancien employeur de laxisme et de cynisme dans le traitement de problématiques comme la protection des mineurs ou l'intégrité des élections. Elle doit être auditionnée par le Parlement européen, le 8 novembre.