Les Jeux Olympiques de Tokyo resteront dans les mémoires comme les Jeux « pandémiques » les plus tristes. Bien qu'ils aient lieu un an plus tard que prévu, ils ont voulu maintenir la nomenclature de Tokyo 2020. Pour la deuxième fois de l'Histoire, la capitale japonaise accueillera un événement olympique - il l'a déjà fait en 1964-, du 23 juillet au 8 août. Pendant 17 jours, 33 compétitions auront lieu, un nombre record, avec 339 épreuves se déroulant sur 42 sites de compétition. Le football, comme toujours, commencera avant la cérémonie d'ouverture, en particulier le 21 également le baseball et le softball. La Corée du Nord est le seul pays qui, jusqu'à présent, a annoncé qu'il ne participerait pas en raison de Covid-19. Mesures sanitaires très strictes
Les athlètes, les staffs techniques, les membres des fédérations, la presse et le reste des participants au mouvement olympique feront partie d'une immense bulle pour éviter la contagion avec les locaux. Une grande majorité de Japonais - les sondages disent jusqu'à 80% - sont contre la tenue des Jeux étant donné la situation actuelle de la pandémie dans le monde, c'est pourquoi les mesures de sécurité sont extrêmement restrictives contre le coronavirus. Pour que les Jeux Olympiques se déroulent en pleine pandémie, le Comité International Olympique et le Comité Paralympique ont travaillé en étroite collaboration avec le Comité d'Organisation pour développer une série de mesures de sécurité qui servent à prévenir la contagion et la propagation du coronavirus et une stratégie Covid-19 pour les événements.
Le certificat de vaccination et les tests PCR
Il n'est pas obligatoire pour les athlètes d'arriver au Japon vaccinés, mais c'est recommandé. Ils ont calculé que 80% des occupants du village olympique le seront. Le comité d'organisation a également demandé aux pays de limiter au maximum leur séjour sur le territoire japonais. Les athlètes, qui devront faire deux précédents PCR avant de voyager - un 96 heures avant et un autre 48 - et en subiront un autre à leur arrivée à l'aéroport de Tokyo, ne pourront accéder au village olympique que cinq jours avant de commencer à concourir. Ils devront le quitter dans les 48 heures suivant la fin de leur participation. Les athlètes n'auront pas à se conformer à la quarantaine de 14 jours actuellement requise par le gouvernement japonais pour tous les voyageurs arrivant de l'étranger, bien qu'ils doivent subir de nouveaux tests à leur arrivée dans le pays et par la suite quotidiennement pendant la durée de leur séjour, en plus de porter un masque la plupart du temps (les exceptions seront lorsqu'ils mangent, boivent, dorment, s'entraînent ou concourent) et ils auront une mobilité réduite. Les participants aux Jeux doivent également soumettre un plan d'activité détaillant tous leurs mouvements prévus et s'y conformer, ainsi que « minimiser les contacts » avec d'autres athlètes. Le non-respect de ces directives pourrait entraîner des disqualifications. De plus, ils ne pourront utiliser que les moyens de transport autorisés par l'organisation et non les transports en commun, et ils ne pourront se restaurer que dans leurs structures d'hébergement et sur les sites de compétition et d'entraînement.
Que se passe-t-il si un athlète est testé positif ?
Les athlètes dont le test de dépistage du Covid-19 est positif pendant les Jeux ne seront pas disqualifiés et recevront le prix minimum qu'ils auraient gagné s'ils étaient allés de l'avant. Comme l'explique le directeur sportif du CIO, le Néo-Zélandais Kit McConnell, chaque fédération a élaboré un plan pour gérer la réattribution des places et des prix en cas de retrait d'un participant pour cause de coronavirus. Si une équipe ne peut pas jouer une finale en raison de points positifs dans son équipe, elle sera remplacée par une autre, mais cette équipe recevra la médaille d'argent. Elle serait remplacée, si possible, par l'équipe qu'elle avait affrontée en quart de finale. Dans les sports individuels, les remplacements seront plus faciles dans ceux qui se déroulent sur plusieurs jours, comme le tennis, que dans d'autres qui se décident en une seule journée, comme les différents poids du taekwondo ou du judo. Les athlètes qui ne peuvent pas commencer un test seront répertoriés comme DNS ('Did Not Start'), et non DSQ (disqualifié). Il se peut, selon le responsable, qu'une épreuve compte plusieurs médaillés : ceux qui remportent la compétition et ceux qui auraient pu la gagner s'ils y avaient participé.