A l'image de Fnideq, des manifestations sont prévues à Sebta, afin de dénoncer le maintien de la fermeture de la frontière. A l'instar des manifestations de Fnideq, liées à la fermeture du poste frontière, la ville occupée de Sebta sera à son tour le théâtre de manifestations exigeant l'ouverture des frontières. La ville de Sebta n'a pas été épargnée par les conséquences de cette fermeture, car la source de revenus pour un grand nombre d'habitants de la ville s'est arrêtée, et l'activité commerciale, en grande partie liée à la contrebande, a fortement diminué. Dans ce sens, un certain nombre d'entreprises ont déclaré faillite. Dans la foulée, les chauffeurs de taxis de Sebta se joignent au mouvement de protestation la semaine prochaine. De nombreuses voitures devraient se diriger vers la frontière. Selon les médias locaux, les chauffeurs de taxis appellent le gouvernement espagnol à négocier avec le Maroc la réouverture progressive des frontières, avec toutes les mesures de sécurité et de santé appropriées. Ouverture des frontières : un objectif commun Comme d'autres secteurs, celui des taxis dans la ville de Sebta souffre d'une situation qui se dégrade, car le trajet entre la frontière et la ville représente une grande partie de ses revenus. Le syndicat de taxis appelle le gouvernement espagnol à s'entretenir avec son homologue marocain pour convenir des conditions de la réouverture progressive des frontières fermées depuis une année. Les taxis resteront garés à la frontière pour attirer l'attention sur leur problème et exiger une solution efficace et urgente à leur crise. Une manifestation à laquelle tous les taxis ne participeront pas en raison des mesures préventives en place, et pour que le service ne s'arrête pas complètement dans la ville. Les représentants du secteur des taxis à Sebta se préparent, selon les médias locaux, à s'entretenir avec leurs homologues de la ville de Mellilia afin de prendre des mesures similaires pour la réouverture les frontières. Du côté marocain, la ville de Fnideq a été témoin de manifestations lors de deux rassemblements consécutifs, au cours desquels les habitants de la ville ont demandé une solution afin de les sauver de la crise économique étouffante. En effet, la source de revenus et de moyens de subsistance de la majorité des familles s'est arrêtée, et aucune alternative économique à la détérioration de leur situation n'a été trouvée.