Le nouveau parton du Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) a révélé, pour la première fois, des détails sur le rôle du Maroc dans la lutte contre les groupes terroristes tels qu'Al Qaida et Daech et l'élimination de leurs chefs, tout en tirant la sonnette d'alarme sur la menace provenant du Sahel et les liaisons du Polisario avec des groupes djihadistes. Connu par son expertise incontestable dans la lutte contre le terrorisme, le Maroc est fortement sollicité par plusieurs pays occidentaux Cherchant des coopérations en matière de surveillance, de démantèlement des groupes terroristes et d'échange de renseignements. Le Royaume est parvenu même à assister les pays partenaires dans le traçage et l'interception des groupes djihadistes et leurs réseaux au niveau international, et ce grâce aux efforts de la Direction générale de la surveillance du territoire du Maroc et son bras anti-terroriste le Bureau central de l'investigation judiciaire. Le Maroc au service de ses partenaires Lors de son dernier passage à 2M, Cherkaoui Habboub, nouveau patron du BCIJ a souligné que le Maroc est pleinement engagé auprès de ces partenaires européens et américains dans la coopération internationale dans la lutte contre les groupes extrémistes, révélant que le Royaume a participé à la lutte contre le groupe Al Qaida, en livrant des informations aux Etats unis sur son ex chef Oussama Ben Laden et la localisation d'un de ses camps d'entraînement en Afghanistan. Le successeur d'Omar Khiyame a également rappelé que les informations émises aux autorités françaises par les services de renseignement marocains ont été à l'origine de la localisation d'Abdelhamid Abaaoud, responsable des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Le Polisario s'embourbe dans le terrorisme S'agissant des menaces terroristes qui guettent encore le Royaume, le directeur du BCIJ a indiqué que le front séparatiste du Polisario représente un sérieux danger suite aux liens qu'il entretient avec des groupes terroristes actifs dans la région du Sahel, déplorant par la même occasion l'absence d'une coopération sécuritaire avec l'Algérie, qui pourrait fortement contribuer à la sécurisation de la région. Pour faire face à la menace terroriste qu'il a qualifiée de « permanente » M. Habboub a rappelé que le Maroc a adopté une politique anti-terroriste avec une stratégie nationale multidimensionnelle, après les attentats du 16 mai, qui comprend les volets économique, sécuritaire et éducatif afin d'extirper les racines de l'idéologie extrémiste. Il a également souligné l'adaptation de la législation marocaine en matière sécuritaire afin de faire face aux aléas terroristes.