Yahya Khalif Abounizar dit de lui-même qu'il a commencé à dessiner et à peindre en bas âge. Sa mère l'a amené en France (à Toulouse) où il a appris tant de belles choses, fait ses études primaires et secondaires, et obtenu un Master en arts, sciences et culture. Et comme il aimait dessiner, il s'amusait très tôt à reproduire les images qu'il voyait dans les revues d'art et les manuels scolaires. A force de travailler et de persévérer, il est devenu bon peintre, sûr de sa formation artistique et convaincu de son talent...Aujourd'hui, on peut dire qu'il a réussi à connaître le succès et la récompense de son effort inlassable traduit par ses participations à des expositions collectives internationales (la dernière en date organisée par l'UNESCO où il a obtenu le premier Prix parmi 160 peintres participants de plusieurs pays). Fort de sa formation artistique, acquise par tant d'expérience et émulation, il compte donner un sens à sa vocation de peintre consommé et accompli. Tantôt inspiré, tantôt acharné à brûler les étapes et à glaner les médailles et Prix, il a également pu imposer sa griffe à l'art marocain en pleine mutation et qui tend vers l'universel. Et c'est désormais à tous de l'encourager, de lui dresser un piédestal, et d'estimer son apport artistique. Il a plusieurs cordes dans son luth : C'est un touche-à-tout génial (portraitiste, calligraphe, figuratif, abstraitiste, graveur, etc.). Il figure, désormais, en bonne place et n'a rien à envier aux autres peintres marocains de la même dimension ou envergure.