Après le retour de son voyage officiel à Rabat, le ministre espagnol de l'Intérieur a recardé à son tour le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias dont la position à l'égard de la question du Sahara continue de susciter des réactions au sein des milieux politiques espagnols. Le ministre espagnol de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska a effectué, vendredi dernier, une visite à Rabat. Lors de cette visite, le ministre espagnol s'est entretenu avec son homologue marocain, Abdelouafi Laftit. Bien que cette visite ait été consacrée à la question migratoire, les récents événements du Sahara étaient à l'ordre du jour lors du retour du ministre à Madrid. Lors d'une conférence de presse, tenue lundi, le ministre de l'Intérieur espagnol a été interrogé sur le ressenti du Maroc vis-à-vis de la position du chef de fil de Podemos, qui plaide pour un «référendum au Sahara». A cette question, le ministre de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska a déclaré que «le Maroc est conscient que l'Espagne recherche une solution juste et acceptable pour le Sahara occidental». Dans ce sens, il a également précisé que la politique étrangère du gouvernement espagnol est dirigée par le président et le ministre des Affaires étrangères. Ce n'est pas l'unique réaction aux déclarations de Pablo Iglesias au sein du milieu politique espagnol. A son tour, le ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, avait également déclaré que «la position du gouvernement espagnol concernant le Sahara est très claire et n'a pas changé ces dernières heures, ces derniers jours ou ces dernières semaines». La ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, avait également déclaré que «tout membre du gouvernement peut avoir son opinion personnelle, mais le gouvernement est un organe collégial et doit être à la hauteur des décisions qui sont prises», soulignant dans ce sens que tout autre membre du gouvernement, ayant une position différente de celle du gouvernement, devrait la garder à titre privé. Notant ainsi que la position du pays est fixée par le président et le ministère des Affaires étrangères.