Il y a 31 ans, l'Assemblé Générale des Nations Unies a adopté la Convention relative aux Droits de l'Enfant. Le premier texte au monde qui reconnait les mineurs de 18 ans comme des sujets ayant des droits spécifiques : au niveau social, civil, économique, culturel et politique. Le 20 Novembre représente une journée où les droits des enfants sont mis encore plus en avant dans le monde entier. La Plateforme CDE (Convention des Droits de l'Enfant) Maroc le fait aussi à travers les enfants pris en charge et soutenus par ses membres.
D'après un communiqué parvenu à l'Opinion, cette année, des enfants présentant des vulnérabilités différentes, vivant dans des villes couvrant quasiment tout le territoire national, ne se sont pas fait démoraliser par la situation de crise sanitaire du COVID-19. Bien au contraire, par les biais des membres de la Plateforme CDE Maroc, ils ont réalisé une activité commune, qui à partir d'aujourd'hui, anniversaire de la Convention, sera visible aux yeux de tout le monde à travers les réseaux sociaux.
En s'inspirant de la lampe d'Aladin, les enfants ont dessiné leur propre « lampe des vœux » dans laquelle ils ont écrit le vœu d'un droit qu'ils voudraient voir réalisé. Les messages qu'on trouvera dans ces « lampes des vœux » ne sont pas des vœux que nous avons l'habitude d'entendre de la part d'un enfant. Ils ne nous demandent pas des objets, ils nous demandent de les aider à améliorer leurs conditions de vie. Malheureusement, pour réaliser ces vœux, il ne sera pas suffisant de frotter une lampe et demander à un génie de réaliser ces vœux. Les enfants ont besoin que nous tous, citoyens, acteurs de la société civile, institutions, état, adoptons tous les moyens nécessaires pour faire en sorte que chaque enfant bénéficie de l'enfance qu'il mérite, poursuit la même source.
La « lampe de vœux » des enfants de la Plateforme CDE Maroc seront diffusés à travers la page Facebook de la Plateforme @cdemaroc.
La Plateforme CDE Maroc crée en 2017 est un réseau de 29 associations. Sa mission est de faire le suivi et veiller afin que la PPIPEM soit mise en œuvre ainsi que toutes les recommandations issues des observations finales du Comité Droits de l'Enfant et celles acceptées par le Maroc dans le cadre de l'Examen Périodique Universel.