L'on tablait sur les températures printanières et estivales pour limiter la propagation alarmante du coronavirus, les scientifiques ne conseillent toutefois pas de trop compter sur le temps chaud pour espérer s'en sortir. Une décevante nouvelle nous parvenant d'outre Atlantique et qui vient décrédibiliser plusieurs études scientifiques ayant soutenu auparavant qu'un changement de température pourrait affecter le coronavirus. Le rapport publié par les Académies américaines des sciences, de l'ingénierie et de la médecine remet en effet en doute ces suppositions trop optimistes. « On ne doit pas supposer que nous allons être sauvés par un changement de climat, on doit supposer que le virus va continuer à faire son travail », déclare Anthony Fauci, directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, sur Good Morning America. Si d'autres coronavirus aussi bien que la grippe saisonnière n'ont pas survécu aux températures chaudes du printemps et de l'été, aucune preuve sérieuse ne démontre jusqu'aujourd'hui que le Covid-19 aura le même destin. Toutefois certaines études chinoises ont montré qu'une augmentation de la température ou de l'humidité entraînait une baisse de la transmission du virus. Les données sur lesquelles ces études se sont basées n'étaient pas concluantes, martèle le rapport américain. Selon ces dernières, pour chaque augmentation d'un degré Celsius de la température atmosphérique à des niveaux d'humidité relativement élevés, les cas quotidiens confirmés diminuaient de 36 à 57%. Des résultats qui n'ont pas pu être généralisés sur toute la Chine en laissant planer beaucoup de doute sur leur fiabilité. Et pour preuve, le cas probant de l'Iran et de l'Australie où sévissent actuellement des températures estivales et où la propagation de la pandémie n'a été nullement affectée, tout au contraire…