Dans le cadre des efforts constants visant à identifier les éléments extrémistes porteurs de projets terroristes dans le Royaume, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a démantelé, lundi, une cellule terroriste s'activant dans la ville de Sidi Slimane et composée de quatre éléments partisans du groupe dit « Etat islamique », âgés de 23 à 51 ans, indique un communiqué du ministère de l'Intérieur. Cette opération s'est soldée par la saisie d'appareils électroniques, d'armes blanches de gros calibres, d'un treillis militaire et d'un masque ainsi que de plusieurs manuscrits prouvant l'adhésion des suspects à la pensée de « Daech », dont un texte d'allégeance à l'ex-calife autoproclamé, une photo représentant le drapeau de cette organisation terroriste et des publications incitant à la violence et légitimant le combat et les opérations suicide, précise la même source. Les premières investigations ont révélé que le chef de cette cellule terroriste, qui avait été arrêté en 2014 en vertu de la loi anti-terroriste dans le sillage du démantèlement d'une autre cellule terroriste s'activant dans l'embrigadement et l'envoi de combattants aux factions terroristes en Syrie et en Irak, avait recruté les éléments de sa cellule, adeptes de la même pensée extrémiste, et avaient planifié ensemble de commettre des projets terroristes visant à porter gravement atteinte à la sécurité des citoyens et à déstabiliser l'ordre public. Cette opération sécuritaire démontre une nouvelle fois la persistance des menaces terroristes qui guettent le Royaume, ainsi que l'insistance des partisans de la pensée extrémiste, surtout parmi les disciples de Daech, à mener des opérations terroristes à l'instar des branches de cette organisation hors de son bastion en Syrie et en Irak, au service de son agenda destructif. Les suspects ont été placés en garde à vue pour approfondir l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent avant de les déférer devant la justice, conclut le communiqué.