La 1ère édition des Assises de la startup a eu lieu, vendredi 26 avril 2019, à Casablanca, avec pour objectif de réfléchir sur les défis et les moyens de promouvoir l'écosystème, en présence notamment de responsables et d'acteurs des secteurs public et privé. S'exprimant à l'ouverture de cet événement, organisé par la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI), Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la fédération, a souligné que cette première édition ambitionne de promouvoir un environnement national propice à travers un contexte juridique et financier adapté à l'inclusion économique et à la promotion des startups au Maroc. « Cette rencontre intervient dans le cadre de la préparation de la nouvelle charte de l'investissement, qui avant son arrivée au parlement, nous invite à anticiper l'évolution de la startup marocaine, à faire des échanges et des réflexions et sortir avec des recommandations », a-t-elle fait savoir. La présidente de l'APEBI (affiliée à la CGEM) a par ailleurs noté que cette première édition connait la participation de startups venant de la Tunisie qui a déjà adopté le « Startup Act », un dispositif favorisant l'accès à l'entrepreneuriat, afin de « nous inspirer de leurs expériences et en tirer les meilleures pratiques ». Le secrétaire d'Etat chargé de l'Investissement, Othmane El Ferdaous, a, de son côté, mis en avant le contexte conjoncturel national qui fait des porteurs de projets et des startups innovantes un levier incontournable pour faire face aux nouveaux enjeux économiques et insuffler une nouvelle orientation à l'économie marocaine et mondiale. Evoquant la nouvelle charte de l'investissement, El Ferdaous a tenu à rappeler l'état d'avancement et le processus adopté pour sa mise en place, en invitant les différentes parties prenantes de l'approprier et à y apporter leurs remarques et suggestions. De son côté, Fayçal Mekouar, le vice-président de la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), a souligné que la CGEM n'épargne aucun effort pour apporter de la visibilité aux startups marocaines et de l'appui aux jeunes talents qui animent l'écosystème économique au Royaume. « La CGEM s'est engagée à travers une démarche inclusive et participative pour la promotion de l'environnement fiscal favorable à l'innovation en instaurant des mesures d'accompagnement financiers et fiscaux en faveur de la startup marocaine », a-t-il commenté.