L'explosion qui s'est produite samedi dans une mosquée de la ville de Chiraz, capitale de la province de Fars (Sud), n'est pas un acte prémédité, ont souligné, dimanche soir, des responsables iraniens. Ainsi, le vice ministre iranien de l'intérieur, Abbas Mouhtaj a expliqué dans une déclaration à l'agence iranienne de presse IRNA que l'explosion, qui a fait 11 morts et quelque 200 blessés, n'est pas celle d'une bombe, soulignant toutefois que les services concernés poursuivent leurs enquêtes pour déterminer la nature et les causes de cette explosion. De son côté, le commandant régional des forces armées dans la province de Fars, le Général Ali Mouayyedi a affirmé que les résultats préliminaires de ces enquêtes ont montré que l'explosion de Chiraz n'est pas le résultat d'une quelconque attaque, mais d'explosifs laissés sur place à l'issue du défilé militaire organisé dans cette ville en commémoration de l'anniversaire de la guerre irako-iranienne de 1980-88. Pour sa part, le porte parole du ministère iranien des affaires étrangères, a indiqué, lors d'un point de presse hebdomadaire, qu'il faut attendre la fin des enquêtes en cours pour commenter ou prendre position sur l'explosion de Chiraz. Les médias iraniens pensent que cette explosion pourrait être le résultat d'un acte terroriste qu'auraient perpétré des éléments de l'organisation des "Moujahidines Khalk" ou ceux de l'organisation "Jound Allah", qui a déjà commis des actes terroristes dans le sud de l'Iran ou d'autres organisations d'opposition qui portent les armes contre le régime iranien.