85% des produits de l'olive consommés par les Marocains sont vendus en vrac à travers des circuits » informels ». Issue de plus de 11.000 moulins d'huile d'olive traditionnels, cette production ne serait pas toujours conforme aux critères de qualité et d'hygiène dictés par la loi, affirme-t-on à Interprolive (confédération interprofessionnelle de l'olive). La non conformité va du goût, à l'acidité prononcée en passant par le mélange avec d'autres huiles végétales et le non respect des critères d'hygiène sanitaires. Un état des lieux alarmant qui sera à l'origine du lancement d'une campagne nationale de sensibilisation auprès des consommateurs marocains. Son objectif: faire du Marocain un contrôleur de qualité de son huile d'olive en l'incitant à consommer une huile traçable avec un emballage et un étiquetage conformes aux lois.