La cour criminelle de Boumerdès (60 km à l'est d'Alger) a prononcé samedi de nouvelles condamnations à mort par contumace à l'encontre de cinq éléments de groupes armés, dont un "émir" de la phalange locale du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), rapporte dimanche la presse algérienne. Deux autres prévenus ont été condamnés à 20 ans de prison ferme par contumace. Selon le journal "Al Akhbar", 100 condamnations à mort par contumace ont été prononcées depuis le début de l'année par les tribunaux algériens dans des affaires de terrorisme. Un nombre équivalant de condamnations à la perpétuité par contumace a été également prononcé dans ces mêmes affaires. Plusieurs parmi les condamnés sont donnés pour mort dans différentes opérations des forces de sécurité, tels que la presse algérienne en a fait état sur la base de sources sécuritaires. La cour de Boumerdès, a elle seule, a prononcé 55 condamnations à mort et 25 verdicts à la perpétuité dans des affaires de terrorisme, depuis le début de sa session, ouverte le mois dernier. Nombre de prévenus ont fait l'objet de condamnations multiples du fait qu'ils étaient impliquées dans plusieurs affaires. Les affaires de terrorisme instruites par cette cour durant l'actuelle session se chiffre 181, indique la presse. La cour de Jijel a, quant à elle, prononcé 16 condamnations à mort par contumace depuis l'ouverture de son actuelle session pour des chefs d'inculpation, notamment l'"adhésion a un groupe terroriste et homicide volontaire avec préméditation", a indiqué le journal "El Khabar". Un émir La cour de Tizi-Ouzzou a, pour sa part, condamné à la peine capitale Hassan Hattab, ex-chef et fondateur du GSPC, considéré comme en état de fuite, bien que les autorités aient annoncé sa reddition, il y a quelques mois.