Après les orientalistes, voici les «orientalisants». Le Maroc, qui a toujours capté par sa lumière, fait depuis quelque temps vibrer une nouvelle génération de plasticiens. Seulement, ici, la lumière a une tout autre connotation. Autour de Serge Pena, tombé sous le charme depuis longtemps, quatorze artistes conjuguent le royaume sous différents temps. Les préoccupations sont multiples et variées. Plus de deux cents uvres faisant l«éloge» du Maroc seront exposées pendant près de deux mois. Peintures, sculptures en bois et en fer, orfèvrerie, joaillerie, céramique A lui seul, Serge Pena, né à Oujda et inconditionnel de la ville de Fès, propose une sélection de 90 tableaux sur toile et bois en petits et moyens formats. Expressionniste jusquau bout de son art, il peint ce quil voit, raconte ce quil ressent. A lInstitut du monde arabe, il est entouré de travaux dartistes aussi attachés que lui au Maroc. Ils sont français et franco-marocains à faire partager au public cette profonde passion. Ils sappellent Fatéma Ouakka, René Daïdé, Christelle Albaric, Faro, Olivier Gaube du Gers, France Kayou, Emmanuelle Ricard, Jean-Claude Sabaté «Le Maroc en lumière» est une exposition qui se vautre sur 700 mètres carrés.