La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) reste une priorité pour le marché des capitaux marocain. L'autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a organisé ainsi, en partenariat avec l'autorité nationale du renseignement financier (ANRF) et la commission nationale chargée de l'application des sanctions des Nations Unies (CNASNU), deux séminaires destinés aux professionnels du secteur. Réunissant une centaine de responsables en charge des dispositifs LBC/FT et de la conformité au sein des sociétés de bourse, sociétés de gestion, teneurs de comptes et conseillers en investissement financier, ces rencontres ont permis de rappeler les obligations réglementaires et d'échanger sur les bonnes pratiques. Renforcement du cadre réglementaire L'ANRF a profité de cette occasion pour rappeler le cadre juridique en vigueur et insister sur l'importance des déclarations de soupçon, un levier clé dans la lutte contre les flux financiers illicites. De son côté, la CNASNU a détaillé les mécanismes d'application des sanctions décidées par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en mettant l'accent sur la réactivité attendue des acteurs du marché. L'AMMC a également présenté les résultats de la cartographie des risques de BC/FT 2024, en mettant l'accent sur les zones de vigilance et les bonnes pratiques à adopter. L'autorité a insisté sur la nécessité d'une mobilisation collective en vue du prochain cycle d'évaluation mutuelle du Maroc par le GAFIMOAN, prévu en 2026.