« Cette convention vise à améliorer le transport et la mobilité au Maroc, tout en apportant des solutions sur les plans technique et réglementaire », a déclaré Omar Asebbane, trésorier de l'union nationale des taxis en France. L'accent sera mis sur l'accompagnement des taxis marocains, en particulier à travers des initiatives de formation et des solutions numériques. Pour lui, cette initiative sera particulièrement pertinente en prévision de grands événements à venir, tels que la Coupe d'Afrique de 2025 et la Coupe du Monde 2030, qui représentent des opportunités majeures pour le pays. Omar Asebbane a noté que la France dispose d'une expertise considérable dans le domaine, ayant récemment accueilli des événements d'envergure tels que les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde. « Notre ambition est de nouer un partenariat durable afin d'améliorer le secteur du taxi au Maroc, qui représente une part significative du transport et de la mobilité dans le pays », a-t-il ajouté. La mise en œuvre de cette convention se fera par le biais de réunions de travail organisées avec les plus grandes villes du Maroc. « J'ai eu l'occasion de rencontrer des représentants syndicaux à Casablanca, et nous avons également des échanges prévus à Tanger et dans d'autres villes comme Rabat », a indiqué Omar Asebbane. L'objectif est clair : se rencontrer tout au long de l'année pour préparer la Coupe d'Afrique de 2025, tout en apportant des améliorations pour 2030. « Nous discuterons notamment de l'intégration d'outils numériques, car nous savons que le secteur est confronté à l'ubérisation. En France, nous avons accumulé une expertise précieuse sur cette question », a-t-il affirmé. Enfin, Omar Asebbane a insisté sur l'importance de préserver le monopole des taxis sur la voie publique, une situation qu'il juge essentielle pour le secteur au Maroc. « Il est crucial de garantir que les taxis conservent leur monopole sur la voie publique », a-t-il conclu, soulignant la nécessité de protéger les intérêts des professionnels du transport.