«On ne ment que sur les morts». Cet adage marocain, bien connu des Algériens, s'applique bien à cette «histoire» de confiscation de biens diplomatiques que vient d'inventer le régime algérien. Des sources proches du gouvernement marocain, documents à l'appui, montrent qu'il s'agit d'un monticule de mensonges qui s'ajoute à la série d'histoires tendancieuses de ce régime contre le Maroc. Nos sources affirment que les locaux de la Chancellerie et de la Résidence de l'ex-ambassade d'Algérie à Rabat ne sont concernées par aucune procédure. En rappelant que le terrain sur lequel sont construits ces locaux a été offert aux autorités algériennes, à titre gracieux, par leurs homologues marocaines, les mêmes sources assurent que le Maroc n'a aucunement touché ces locaux malgré la rupture des relations diplomatiques avec le Royaume décidées par le régime algérien. Nos sources soulignent, là encore documents à l'appui, qu'un seul local, non utilisé et jouxtant le siège du ministère marocain des Affaires étrangères, a fait l'objet de proposition d'acquisition, à l'amiable, de la part des autorités marocaines. La raison objective, expliquent nos sources, est le besoin du ministère marocain d'élargir son siège, comme l'ont fait d'autres chancelleries. Le sujet a d'ailleurs été discuté en 2022 et à plusieurs reprises, de vive voix, entre des responsables du ministère marocain concerné et le Consul Général d'Algérie à Casablanca, indiquent nos sources. Ces discussions ont été appuyées par pas moins de 8 écrits adressés aux autorités algériennes qui ont, elles aussi, répondu par écrit à 5 reprises, ajoutent-elles. Que la diplomatie algérienne veuille aujourd'hui crier à la provocation de la part du Maroc en faisant table rase de tous ces écrits montre bien le véritable provocateur dans cette histoire. Surtout que dans l'une de leurs réponses, les autorités algériennes avaient bien précisé concernant le local objet des correspondances marocaines que sa libération et le déménagement de son contenu se feront «en respect des usages diplomatiques une fois l'opération de vente dument concrétisée». Le silence prolongé qui a suivi laisse supposer qu'elles ont changé d'avis. Résultat, le dossier est resté en suspens. En rétablissant ces vérités, nos sources regrettent cette «nouvelle manœuvre» du régime algérien qui «ne servent en rien le bon voisinage auquel le Maroc et les Marocains continuent à aspirer, malgré tout».