Publié par le Département américain, jeudi 30 novembre, le rapport annuel sur le terrorisme dans le monde rappelle que les Etats-Unis et le Maroc ont une longue histoire de coopération forte dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. «Le gouvernement marocain poursuit sa stratégie globale, comprenant des mesures de sécurité vigilantes, une coopération régionale et internationale, et des politiques de lutte contre l'extrémisme», souligne le rapport. Les auteurs de ce rapport indiquent qu'aucun incident terroriste n'a été enregistré au Maroc en 2022, mettant en avant la stratégie du Royaume qui accorde «la priorité au développement économique et humain, ainsi qu'à la lutte contre l'extrémisme menant à la violence». Il a été également indiqué que les services sécuritaires marocains ont efficacement démantelé, au cours de la dernière année et en coordination avec le ministère de l'Intérieur, un certain nombre de cellules terroristes aux premières étapes de la planification d'attaques. Le même rapport souligne le rôle crucial du BCIJ, relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, dans la lutte contre le terrorisme. Par ailleurs, le rapport du département d'Etat américain s'est arrêté sur la coopération fructueuse entre Washington et Rabat dans ce domaine, rappelant la participation des forces de sécurité marocaines à un large éventail de programmes parrainés par les Etats-Unis pour renforcer les capacités techniques et d'enquête, en particulier dans les domaines des enquêtes financières, de l'analyse des informations du renseignement et de la cybersécurité. Le rapport montre l'importance de l'Institut Mohammed VI pour la Formation des Imams qui forme, en plus des imams marocains, leurs homologues d'Afrique de l'Ouest en particulier. «La sécurité des frontières reste une priorité absolue pour les autorités marocaines», peut-on lire dans le rapport, notant que les autorités aéroportuaires marocains «disposent de grandes capacités pour détecter les documents contrefaits». En ce qui concerne la lutte contre le financement du terrorisme, le document a mentionné que le Maroc est membre du Groupe d'action financière spécialisé dans le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, ajoutant que l'Autorité Nationale des Informations Financières est membre du Forum International des Unités de Renseignement Financier (Egmont). Le rapport a aussi abordé le rôle de premier plan du Royaume dans la coordination régionale et internationale, soulignant que le Maroc a accueilli en mai 2022 la réunion ministérielle de la Coalition mondiale contre Daech, ainsi que des réunions du groupe de lutte contre le financement de Daech et du groupe de concentration africain en marge de la conférence ministérielle. En ce qui concerne la lutte contre l'extrémisme violent, le rapport a indiqué que le Royaume participe à la présidence du groupe de concentration africain de la Coalition mondiale contre Daech. Le rapport souligne, en outre, que «le Maroc dispose d'une stratégie globale de lutte contre la violence qui donne la priorité au développement économique et humain, ainsi qu'à la lutte contre l'extrémisme menant à la violence, et à la supervision du domaine religieux». Le document montre l'importance de l'Institut Mohammed VI pour la Formation des Imams qui forme, en plus des imams marocains, leurs homologues d'Afrique de l'Ouest en particulier. Les auteurs du rapport concluent leurs observations en évoquant la Direction Générale de l'Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion, relevant que cette administration a organisé, en collaboration avec des secteurs ministériels, de nombreux ateliers de formation dans le cadre de son programme «Réconciliation», au profit des détenues et des détenus des établissements pénitentiaires impliqués dans des affaires de terrorisme et d'extrémisme.