Cette "Charte du Liptako-Gourma" créé "l'Alliance des Etats du Sahel" (AES), a écrit sur X (ancien Twitter), le président de la Transition au Mali, Assimi Goïta. Son but est "d'établir une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle", a-t-il souligné. La charte prévoit (art. 6) que "toute atteinte à la souveraineté et à l'intégrité du territoire d'une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d'assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l'emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l'espace couvert par l'Alliance". Depuis le 26 juillet suite au renversement du régime de Mohamed Bazoum au Niger, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) a plusieurs fois brandi la menace d'une intervention militaire et a imposé de lourdes sanctions économiques à ce pays. "Cette alliance sera une conjugaison des efforts militaires, économiques entre les trois pays", a déclaré aux journalistes le ministre de la Défense du Mali, Abdoulaye Diop. "Notre priorité c'est la lutte contre le terrorisme dans les trois pays", a-t-il ajouté. MAP