M. Bourita s'entretient à Rabat avec son homologue d'Antigua-et-Barbuda    Festival de l'OM avant le clasico, Amine Harit buteur !    Royal Golf Dar Es Salam remporte la 2è édition de l'Open Féminin des Clubs    Mohamed Choubi affronte une épreuve difficile    « Si le Liban n'était pas mon pays, je l'aurais choisi pour pays » professait « Le prophète » Gibran    Antonio Guterres réaffirme l'implication directe de l'Algérie dans le conflit du Sahara    Real Madrid : Brahim Diaz de retour à l'entraînement collectif    Design : Alwane ou l'espoir en nuances    Liberté sur le Net : le Maroc classé deuxième au niveau arabe    OM : Buteur face à Montpellier, Amine Harit retrouve confiance    Gestion de la mobilité humaine : le Maroc et l'Espagne, un «exemple à suivre» par d'autres pays, selon Madrid    Développement économique: Le Maroc et le Québec explorent les opportunités de partenariat    Palestine : Gaza, l'enfer sur terre pour les enfants palestiniens    Marrakech : Arrestation d'un franco-algérien recherché par Interpol pour trafic de drogue    Réforme sanitaire : Un budget en hausse pour 32,6 milliards de dirhams    Guerre en Ukraine : Des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes    «Partition» du Sahara : «Le Maroc ne négocie ni sa souveraineté sur le Sahara ni son intégrité territoriale; le plan d'autonomie constitue un point d'arrivée et non un point de départ», met en garde Nasser Bourita    Dans son rapport, le SG de l'ONU rappelle l'absence d'amélioration dans les relations entre Rabat et Alger    Tentative d'enlèvement d'Hichem Aboud : Anouar Malek accuse les services de renseignement algériens    Surcharge des universités marocaines à 258% de leur capacité    Morocco hosts international conference on AI and chemical weapons    Morocco's defense budget trails Algeria's $25 billion    Algeria's Tebboune to bring together Maghreb presidents and Polisario leader    Communiqué du Ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie    Football. Les CAF Awards reviennent au Maroc    Macron en visite au Maroc du 28 au 30 octobre    Cinéma : « Les évadés de Tindouf » bientôt dans les salles marocaines    La RAM et le Festival de cinéma Ecrans Noirs célèbrent dix ans de partenariat    Le festival de Tanger rend un vibrant hommage à Mohamed Choubi et Safia Ziani    Le 13e Festival international maghrébin du film d'Oujda du 5 au 9 novembre    Contes d'horreur marocains #3 : Hammou Quaiou, le mari d'Aicha Kandicha qui s'en prend aux femmes    Liban: L'Allemagne demande à Israël des explications sur les "incidents" visant la Finul    La Bourse de Casablanca ouvre en hausse    Mondial des Clubs 2025 : Messi présent !    Les températures attendues ce lundi 21 octobre 2024    Crédit du Maroc : Holmarcom cède 10% de ses parts    Sahara : Après l'échec de sa médiation, Staffan De Mistura sur la sellette [INTEGRAL]    Dépenses fiscales : Coup de rabot de 4,8 MMDH    Les prévisions du lundi 21 octobre    Légère hausse de l'inflation en septembre    Création de postes budgétaires, régularisation des fonctionnaires..., voici ce que prévoit le PLF25    CAN Beach Soccer Egypte 24: Maroc-Ghana, ce matin: Horaire? Chaînes?    SAR la Princesse Lalla Hasnaa préside le Grand Prix de saut d'obstacles à Rabat    Managem Vend la Compagnie Minière d'Oumejrane à MetalNRG Plc pour 32 Millions de Dollars    Le Maroc organise une Conférence Internationale sur l'IA et l'application de la Convention sur les armes chimiques en partenariat avec l'Organisation pour l'Interdiction des Armes Chimiques    Rachid Sebbari: « Le Maroc fera partie des 5 pays les plus touchés par la sécheresse dans le monde »    Meet The Lead 2024 : focus sur l'entrepreneuriat et la transformation digitale de l'Oriental    Aouna 2024 financée par l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, se poursuit au village d'Oum Lahm    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



PLF 2023. La recette du gouvernement pour booster le pouvoir d'achat
Publié dans L'observateur du Maroc le 25 - 10 - 2022

Lors de la séance mensuelle de la chambre des représentants consacrée à la loi de finances 2023, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a noté que le gouvernement met en œuvre 10 mesures inédites visant à améliorer les conditions de vie de larges franges de la société et les prémunir contre les aléas de la vie.
Pour les familles les plus vulnérables...
Akhannouch relève que parmi ces mesures, certaines visent à permettre à quelque 4 millions de familles en situation de vulnérabilité de bénéficier du régime unifié d'assurance maladie.
Pour la mise en œuvre optimale de ce chantier, le gouvernement a alloué, au titre du projet de loi de finances 2023, une enveloppe budgétaire de 9,5 MMDH destinée à la prise en charge des cotisations au régime de l'assurance maladie obligatoire des personnes en incapacité de paiement, afin de garantir leur accès aux prestations de santé dans les structures publiques et privées. En outre, le budget général de l'Etat prend en charge l'ensemble des dépenses relatives au traitement et à l'hospitalisation de ces personnes dans l'incapacité de s'acquitter de leurs cotisations, dans les établissements de santé publics, particulièrement en ce qui concerne les maladies chroniques et coûteuses.
En s'appuyant sur les statistiques du HCP, le chef du gouvernement note que le mode de ciblage à travers le régime Ramed est entaché d'une série de déficiences qui ont amené, d'une part à écarter de nombreuses catégories qui y sont éligibles, et d'autre part à intégrer un nombre important de ménages appartenant aux catégories aisées. Il ajoute ainsi que le gouvernement s'attèle actuellement à une restructuration globale et profonde de l'offre sociale en programmes d'appui. «Nous avons été confrontés à d'importantes enveloppes budgétaires, allouées des années durant, affectées au financement de centaines de programmes et de politiques à caractère social, qui ont souffert de déficiences, notamment dûes la multiplicité des intervenants et leur faible convergence. En définitive, les cibles qui ont bénéficié de ces programmes ne sont pas les catégories qui en ont le plus besoin », déplore le chef du gouvernement ajoutant que l'exécutif compte remédier à cette situation à travers une nouvelle approche, basée sur l'aide directe, en procédant au ciblage des catégories nécessiteuses et habilitées à jouir de ces aides, à travers le Registre social unifié qui verra le jour en 2023 au lieu de 2025. «Le critère unique pour l'attribution du soutien, deviendra, le mérite », insiste Akhannouch.
Pour les salariés...
Comme convenu avec les partenaires sociaux, en 2023, les salariés du secteur privé, bénéficieront d'une augmentation supplémentaire de 5% du SMIG après celle instaurée en septembre 2022, ce qui représente une augmentation annuelle de salaire estimée à 3 200 dirhams. Aussi, les consultations ont abouti à l'insertion de mesures fiscales visant un allègement du poids de l'Impôt sur le revenu pour les salariés de la classe moyenne dont les salaires nets se situent entre 4500 Dh et 30.000 Dh mensuels, pour un coût pour le budget de l'Etat d'environ 2 milliards de Dirhams.
Cette mesure permettra par exemple d'améliorer le revenu des salariés dont le salaire net se situe entre 4500 Dh et 9000 Dh, par un revenu supplémentaire annuel allant de 900 Dh à 2250 Dirhams.
Pour les fonctionnaires du secteur public...
En application de l'ensemble de ses engagements contenus dans l'accord du 30 avril, le gouvernement a veillé, à inscrire dans le projet de loi de finances, une série de mesures au profit des travailleurs du secteur public, dont notamment un allègement de l'impôt sur le revenu en fonction du niveau du salaire mensuel, sachant que les faibles revenus sont exonérés de l'IR, une augmentation du SMIG dans le secteur public à 3500 Dh, soit près de 140 Dh de plus mensuellement. Il est également prévu la suppression de l'échelle 7 afin de permettre aux fonctionnaires de passer directement de l'échelle 6 à l'échelle 8, l'augmentation du quota de promotion dans l'échelle à 36% au lieu de 33 % et le maintien de la totalité du salaire des fonctionnaires bénéficiant d'un congé de maladie de moyenne et longue durée avec une revalorisation des allocations familiales, à l'instar des salariés du secteur privé, de 36 Dh à 100 Dh pour les 4ème, 5ème et 6ème enfants.
Aussi, le gouvernement consacre au titre de l'année 2023 quelque 6 milliards de dirhams à la régularisation des avancements à l'échelle et à l'échelon.
Pour la préservation du pouvoir d'achat des marocains...
Pour faire face aux répercussions des crises mondiales successives, le gouvernement prévoit de consacrer 26 MMDH aux dépenses de la compensation au titre du projet de loi de finances 2023. «Si l'Etat n'avait pas opté pour le soutien supplémentaire, en portant le budget de la compensation de 16 milliards à 32 milliards de Dirhams à fin septembre, les ménages marocains auraient eu à faire face à des hausses plus importantes des prix, puisque l'indice des prix à la consommation aurait alors dépassé de 3% le niveau enregistré cette année », insiste Akhannouch ajoutant que sans l'intervention de la caisse de compensation pour un budget de 22 milliards de Dirhams, la bonbonne de gaz aurait coûté 137 Dh pour le citoyen au lieu de 40 Dirhams. Le chef du gouvernement a profité de cette occasion pour énumérer les différentes mesures mises en place en 2022 pour préserver le pouvoir d'achat. Il cite en particulier le soutien des transporteurs qui a nécessité un budget de 5 milliards de Dirhams. Il met l'accent aussi que les 13 MMDH injectés au titre du remboursement de la TVA en vue de dynamiser la trésorerie des entreprises, particulièrement les PME. « Pour maintenir la stabilité des prix de l'électricité, le budget de l'Etat a pris en charge une grande partie de la facture production d'électricité, une somme de 100 Dirhams figurant sur une quittance d'électricité, correspondant en fait à un coût réel de 175 DH », fait savoir Aziz Akhannouch précisant qu'une enveloppe de 5 milliards de DH de crédits supplémentaires a été affectée au budget de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable dont les dettes cumulées atteignent plus de 60 milliards de DH, et la réduction nécessite une contribution du budget général de l'Etat de 20 milliards de Dh sur les 4 prochaines années. «Le soutien supplémentaire au pouvoir d'achat, ne s'est nullement fait aux dépens des budgets d'investissement dédiés aux secteurs prioritaires, en tête desquels se trouvent la santé et l'éducation », insiste Akhannouch


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.