Les travaux de cette Conférence Internationale pour la Paix et Sécurité ont été marqués par l'appel lancé par des chioukh et notables des Provinces de Sud. Ceux-ci ont clamé haut et fort que le Polisario, malgré ses prétentions, n'est pas le représentant légitime de la population sahraouie, tandis que les élus traditionnels des tribus et les chioukh ont démontré leur capacité à unir les familles sahraouies se trouvant des deux côtés de la frontière. Les chioukh ont également souligné que cette conférence est un appel à la population sahraouie pour contribuer à une solution pacifique au conflit et ont rappelé que le MSP mise sur la voie pacifique et le dialogue pour la résolution du conflit. Ils ont à cet effet, lancé un appel à la communauté internationale l'incitant à considérer la contribution effective du MSP dans la résolution du Conflit. L'évènement a été marqué également par la présence de plusieurs invités et hommes politiques espagnols, chioukh et notables des Provinces de Sud et certaines figures mauritaniennes. La cérémonie d'ouverture a été inaugurée par le Maire de Las Palmas Augusto Hidalgo, suivi par une allocution de l'ancien président du parlement et ancien Ministre de la Défense espagnol, José Bono, qui a mis en relief le courage du Premier Secrétaire du MSP et sa détermination à organiser une rencontre pour le dialogue sahraoui-sahraoui. WhatsApp Image 2022-09-22 at 18.47.26 (1) José Bono a manifesté son admiration envers le Maroc précisant qu'il s'agit du seul et unique pays du monde arabe à établir un modèle ouvert sur la promotion des droits de l'homme « sous la houlette d'un Roi qui a pu mettre fin aux années de plomb ». Il a d'un autre côté, mis en exergue les relations historiques entre le Maroc et l'Espagne, citant des propos de Feu le Roi Hassan II sur le dialogue et bon voisinage. Traitant de l'intransigeance du Polisario, José Bono a laissé entendre qu'en Politique, le vainqueur est toujours celui qui accepte de négocier. Il a également dénoncé les conditions infrahumaines dans lesquelles vivent les populations des camps de Tindouf, affirmant que la seule victime de ce conflit est le peuple sahraoui. Par la suite, le Mauritanien Mohamed Ahmed Val, représentant du« Réseau Unité et Développements » en Mauritanie, a exposé les relations historiques entre les tribus mauritaniennes et celles présentes au Sahara marocain indiquant qu'elles forment un bloc indéfectible. L'expert mauritanien en droits de l'Homme a promis de s'ériger en porte-parole de tous les Sahraouis ayant subi des violations de leurs droits par le Polisario.