Dans une chronique intitulée «Algerian blame games expose deep political crisis» (le jeu de blâme algérien est révélateur d'une profonde crise politique», le journaliste indépendant d'origine égyptienne et ancien analyste des affaires arabes pour la BBC, Magdi Abdelhadi, qui collabore aussi avec The Guardian régulièrement, démasque les dirigeants algériens. La comparaison faite par l'analyste de l'Algérie de 2021 à la Corée du Nord résume tout. BBC News. ثم هناك الجزائر ، التي يتشابه اسمها الرسمي بشكل ملحوظ مع اسم كوريا الشمالية - جمهورية الجزائر الديمقراطية الشعبية. https://t.co/W8O1ne9AIQ — Elias satorrrrrrr (@LyesSato) September 2, 2021 L'analyste commence par montrer la lamentable gestion de la récente catastrophe des incendies ayant frappé la Kabylie. Il montre aussi l'extrême passivité qu'ont montré ces autorités devant le lynchage, l'immolation par le feu et la mutilation de Djamel Bensmail le 11 août à Larbaâ Nath Irathen. If the official name of a state has the words "democratic" and "popular", it is arguably neither, says North Africa analyst @maegdi as he looks at Algerians' clamour for reforms. https://t.co/6HJW2fWyjh — BBC News Africa (@BBCAfrica) September 2, 2021 Magdi Abdelhadi s'étonne devant la fuite en avant pour laquelle ont opté les autorités algériennes en versant dans un esprit complotiste d'un autre temps. «Le fait de désigner le Maroc comme bouc émissaire et les groupes d'opposition nationaux est une vieille tactique pour détourner l'attention de l'échec spectaculaire du régime à faire face aux problèmes intérieurs tels que les incendies de forêt, la pandémie de Covid-19 et le chômage», a souligné l'auteur. Critics were quick to point out that scapegoating #Morocco & domestic opposition groups is an old tactic to divert attention from the regime's spectacular failure in dealing with domestic problems such as the forest fires,#COVID19 pandemic & lack of jobs.https://t.co/cdt9Dd4igP — AUSACO (@ausacoalition) September 2, 2021 Et le chroniqueur de conclure : «Cette technique est directement sortie du manuel des Etats totalitaires qui blâment toujours les autres, les médias, les opposants ou les étrangers, pour masquer leurs échecs successifs. En notant bien à la fin de son article que le peuple algérien n'est pas dupe, met en exergue les manifestations algériennes qui se poursuivent, réclamant un Etat civil à la place de celui militaire qui est en place.