Le Roi Mohammed VI, accompagné du Prince Moulay Rachid, a eu des entretiens, mardi 3 décembre à New York, avec Hillary Clinton, indique un communiqué du Cabinet Royal. Détails. La rencontre entre le Souverain et Hillary Clinton a été l'occasion pour des échanges portant sur un large éventail de sujets. Elle illustre l'amitié renouvelée entre la famille Royale et la famille Clinton, ainsi que l'estime que porte Hillary Clinton au Roi Mohammed VI. Hillary Clinton était Première Dame des Etats Unis d'Amérique de 1993 à 2001 durant la présidence de Bill Clinton, puis Sénatrice de l'Etat de New York pendant deux mandats successifs de 2001 à 2009 et Secrétaire d'Etat de 2009 à 2013 durant le premier mandat du Président Barack Obama. Selon le communiqué du Cabinet royal, cette entrevue s'inscrit dans le cadre des contacts et de la visite que le Souverain effectue aux Etats-Unis d'Amérique. Hillary Clinton, grande admiratrice du Maroc et de sa culture a toujours appelé les Etats-Unis à doper leurs relations politiques et économiques avec le Maroc, « un pays du Maghreb qui doit servir de modèle pour la région, disait elle lorsqu'elle était secrétaire d'Etat ». Le fait que le Maroc ait été le premier pays au monde à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis, conforte Hillary Clinton dans son soutien au royaume. Toutefois, pour elle, une amitié aussi longue soit-elle ne pourrait être suffisante, « nous voulons une amitié dynamique, en mouvement et tournée vers l'avenir » disait-elle. En visite au Maroc en février 2012, l'ex secrétaire d'Etat s'était félicitée des progrès démocratiques qu'a connus le Maroc. Elle a surtout fait l'éloge de la nouvelle Constitution adoptée en juillet, à la demande du Roi Mohammed VI, et les législatives qui ont suivi. Lors d'une conférence de presse avec son homologue marocain, Saâdeddine El Othmani, alors ministre des Affaires étrangères, elle avait affirmé que le Maroc est un très bon modèle pour d'autres pays. « Beaucoup de choses ont changé depuis ma dernière visite, il y a quelques années », attestait-elle