Les accusés du procès Gdim Izik auront du temps pour méditer leurs actes. Le tribunal militaire de Rabat a prononcé des peines très lourdes : Perpétuité pour neuf accusés, y compris Alia Hassan, toujours en fuite; 30 ans de prison ferme pour quatre autres, et notamment Naâma Asfari, le président du « Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara Occidental » ; 25 ans pour 8 accusés; 20 ans pour deux, dont Mohamed Lioubi, le seul du groupe des 24 ayant bénéficié de la liberté provisoire et 2 ans contre Takki El Machdoufi et Sidi Abderrahman Zayou qui peuvent rentrer chez eux, ayant déjà purgé leur peine.