Le président libanais Michel Sleimane et 14 dirigeants politiques, discutent d'une "stratégie nationale de défense". Il s'agit surtout de définir les relations entre le Hezbollah et l'armée libanaise. "Accepter d'entamer un dialogue montre que tout est susceptible d'être discuté, que tous les sujets peuvent être abordés", a déclaré le président libanais dans un discours retransmis par les télévisions. "Seuls l'échec ou l'impasse sont inacceptables", a-t-il insisté. Le Hezbollah, quant à lui, ne veut pas se départir de son arsenal. Il pense que c'est ainsi qu'il protège le pays contre une éventuelle attaque israélienne. Ce qui ne plait pas à la majorité anti-syrienne qui veut que l'Etat ait le monopole des armes et des décisions de guerre et de paix.