En 2011, en plein mouvement de ce qui est appelé le Printemps arabe, les leaders d'opinion occidentaux avaient vu une lueur d'espoir. APCO Insight, filiale de APCO Worldwide a suivi l'évolution de l'attitude de ces leaders d'opinion a effectué un autre sondage en 2012. Les résultats sont plutôt ternes. En 2011, tous les sondés étaient optimistes, en 2012, le pessimisme a gagné 16% d'entre eux. Lors du premier sondage, 17% pensaient que les médias arabes seraient moins ouverts et libres, en 2012, ce pourcentage a doublé pour se situer à 31%. Les leaders d'opinion occidentaux ont entre temps suivi ce qui se passait dans le domaine de la liberté d'expression et ont constaté que les nouveaux gouvernements, apportés par le « printemps arabe » ont plus fait pour contenir les médias que pour leur ouvrir les portes de leur émancipation. Le constat a été déjà fait par les médias des pays concernés eux-mêmes, d'ailleurs. Sur le plan économique, le sondage a montré que les transformations qui ont eu lieu dans le monde arabe ne sont pas propices au développement de l'investissement direct étranger. 54% des leaders d'opinion sondés pensent que le « Printemps arabe » aura un impact négatif sur les IDE.