Détenus sur fond des événements d'Al Hoceima, Zefzafi et Ahamjik ont présenté hier, vendredi 12 février 2021, à la Direction de la prison locale Tanger 2 un avis selon lequel ils entrent en grève de la faim, mais sans pour autant préciser les causes, a indiqué la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) sans citer nommément les deux détenus. "Malgré le fait que la Direction de la prison locale Tanger 2 tient à permettre aux détenus (N.Z) et (M.J) de jouir de tous les droits qui leur sont garantis par la loi, et qu'elle a accédé à certaines de leurs demandes à caractère humain faisant partie de la préservation des liens familiaux et sociaux, ces deux détenus ont présenté, vendredi 12 février 2020 à 16h à la Direction de l'établissement, un avis selon lequel ils entament une grève de la faim sans préciser les raisons", précise la DGAPR dans un communiqué. Les deux détenus ont annoncé, en soumettant cet avis, qu'ils ne renonceront pas à leur décision, et qu'ils refusent tout dialogue avec toute autre partie, qu'il s'agisse de la Direction de l'établissement pénitentiaire, de l'administration régionale ou centrale, ou toute autre haute autorité, selon l'expression qu'ils ont utilisée, ajoute la même source. La Direction de l'établissement pénitentiaire prendra toutes les mesures en vigueur en ce qui concerne les cas de grève de la faim, indique le communiqué, notant que la Délégation générale "se décharge entièrement des effets sanitaires que pourraient résulter de ce comportement insensé", tenant pour responsables les détenus concernés et tout individu ou partie l'incitant par tous les moyens à agir de la sorte. Contrairement aux allégations du père de l'un de ces détenus, "M.J", qui purge sa peine à la prison locale Nador 2, n'observe pas une grève de la faim et prend ses repas de manière régulière, relève la même source, ajoutant que "ses conditions de détention sont bonnes". Ces allégations renseignent sur l'hystérie qu'a pris le père et le fils en réaction à l'initiative du Conseil national des droits de l'homme avec un autre groupe de détenus dans le cadre de la même affaire au niveau d'autres établissements pénitentiaires, conclut le communiqué.