Le livre d'Eric Laurent et Catherine Graciet n'a finalement pas beaucoup de chance. Dans sa dernière livraison, Le Monde porte un jugement qui terrasse toutes les prétentions des auteurs. Le quotidien parisien, reconnu mondialement et qu'on ne peut accuser d'être inféodé au pouvoir au Maroc, a relevé : « le réquisitoire de ce livre est brut, les témoignages souvent anonymes, et les faits parfois approximatifs faute d'accès direct aux sources ». Les auteurs, qui ont cru faire un grand coup, se retrouvent dans la situation de la chèvre de monsieur Seguin. Elle voulait gambader, et c'est le loup qui a eu un grand festin.