Le crédit agricole tient une rencontre avec des professionnels de la filière oléicole et de l'interprofession marocaine de l'Olive. Un cadre institutionnel a été mis en place et des mesures de soutien spécifiques sont prévues pour les opérateurs A l'issue de la 3ème réunion du cycle de rencontres avec les différentes fédérations interprofessionnelles de l'agriculture, le Crédit Agricole du Maroc a décidé de mettre en place un cadre institutionnel impliquant l'ensemble des parties prenantes : le ministère de tutelle, la fédération interprofessionnelle marocaine de l'olive (Interprolive), le CAM et la COMADER. L'objectif est de déployer des mesures de soutien spécifiques à la filière oléicole et un dispositif d'accompagnement des opérateurs au cas par cas. Cette réunion a été aussi l'occasion de faire le point sur les réalisations de la filière, l'évolution de ses indicateurs, ainsi que sur ses contraintes et les leviers à actionner pour son développement. En chiffres, l'activité est considérée en tant que principale filière fruitière du pays avec 65% de la superficie arboricole nationale et grand pourvoyeur d'emplois avec pas moins de 51 millions de jours de travail annuels. Les participants ont mis l'accent sur les avancées dans le cadre du Plan Maroc Vert ainsi que les performances et les investissements réalisés tant au niveau de l'amont que de l'aval de la filière. D'après les opérateurs, cette dernière peut jouer un rôle important dans l'éclosion de la classe moyenne rurale spécifiant que c'est la filière qui s'y prête le plus compte tenu de ses grandes potentialités permettant la création de Groupements d'Intérêt Economique (GIE), de coopératives et d'activités intermédiaires dans le milieu rural. Elle est donc essentielle et stratégique aussi bien pour le développement de l'industrie agroalimentaire que pour la création de la classe moyenne rurale