Conscients que le glyphosate est au cœur d'une polémique sanitaire mondiale et que ses méfaits sont probables, les Domaines agricoles misent sur une agriculture sans glyphosate. La décision a été prise dès 2016. Et l'objectif, selon les domaines agricoles est d'offrir des produits sains, de qualité et répondant aux exigences d'une agriculture responsable. Il s'agit d'un herbicide total qui combine de nombreux atouts à la fois économiques et agronomiques, et qui allie efficacité, faible coût et facilité d'utilisation. Pourtant il a été très controversé pour ses effets néfastes sur l'Homme et l'environnement voire même soupçonné d'être à l'origine de nombreux cas de malformations et de cancers. Il a été classé cancérogène probable en 2015, par le Centre international de recherche sur le cancer relevant de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et a même été interdit d'utilisation par les collectivités dans les espaces ouverts au public depuis janvier 2017 dans de nombreux pays d'Europe. Bien que cette incrimination ait été rejetée plus tard par les évaluations diligentées par l'Europe, plusieurs études sont venues, appuyer les craintes des détracteurs de l'herbicide. « Ce parti-pris a supposé une préparation en amont afin d'évaluer toutes les alternatives possibles au glyphosate, leurs incidences économiques ainsi que leurs modes d'application », souligne le groupe avant d'ajouter que « l'abandon du glyphosate suppose d'identifier non pas une seule alternative, mais véritablement des combinaisons de moyens techniques, humains et matériels, adaptés à chaque culture et à chaque parcelle ».