Devancé par le trio Etats-Unis – Canada – Mexique pour l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde 2026, le Maroc souhaite retourner au combat pour 2030… épaulé par ses voisins algériens et tunisiens. La claque lui piquait encore les joues, mais pas question pour autant de se laisser abattre. Devancé pour la cinquième fois dans la course à l'attribution d'une Coupe du monde, le Maroc a aussitôt révélé qu'il serait candidat une sixième, pour l'édition suivante organisée en 2030, puisque celle de 2026 venait d'être attribuée à une triple candidature réunissant les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Loin de l'anéantir, l'ampleur du revers n'a pas dissuadé le pays du roi Mohammed VI de continuer à rêver d'accueillir le plus grand tournoi de football de la planète. Il existe d'autant moins d'obstacles à cette idée que les dissensions qui divisent ces trois-là sont minimes Il y avait pourtant de quoi. Mercredi, le score en faveur de la coalition américaine a été sans appel : 134 voix contre 65 seulement pour le Maroc, quelques soutiens africains s'étant perdus en route. L'issue de ce scrutin et plus encore l'architecture de la candidature des vainqueurs ont pourtant fait germer une autre voie au sein même du continent. Plutôt que de laisser les Marocains partir une nouvelle fois seuls au front, plusieurs voix se sont élevées pour que l'Afrique s'inspire du succès américain. Il s'agirait de réunir dans le même dossier le Maroc, l'Algérie et la Tunisie, pays voisins du Maghreb, afin de maximiser les chances de séduire la FIFA. Il existe d'autant moins d'obstacles à cette idée que les dissensions qui divisent ces trois-là sont minimes par rapport à celles que connaissent les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, unis pour gagner dans ce dossier malgré leurs différends diplomatiques. L'idée a été accueillie favorablement par le président de la Fédération algérienne, Kheïreddine Zetchi, lors d'une intervention dans les médias, et est vue d'un œil positif par de nombreux acteurs majeurs des trois pays.