C'est un match très fermé et tactique auquel ont assisté les 50.000 spectateurs qui ont rempli dimanche le stade pour le 119e derby casablancais. Pendant les 45 premières minutes, il n'y avait strictement rien à voir. Les deux entraîneurs ont joué la prudence. La première mi-temps a donc été caractérisée par le peu d'occasions créées de part et d'autre. Le Raja a bien démarré la partie en contrôlant le milieu du terrain. Il s'est créé quelques occasions timides par son duo d'attaque Osaguona et surtout Hafidi, mais ce n'était pas suffisant pour faire la différence. Le WAC a riposté par moment en lançant en profondeur sa flèche Fabrice Ondama, mais sans résultat. Au retour des vestiaires, John Toshack a lancé dans le bain Mohamed Ounajem, Ismaël El Haddad et Cissé. Un coaching qui a failli donner des résultats à dix minutes de la fin avec le super slalom d'El Haddad, qui a laissé sur le carreau plusieurs défenseurs du Raja avant de buter sur le gardien Anas Zniti, très inspiré. Et Haddad a, par la suite, confondu vitesse et précipitation, allant jusqu'à vouloir monopoliser le jeu à l'attaque. Le spectacle dans les gradins Résultat des courses, il a raté des occasions de but, alors qu'il aurait mieux fallu qu'il serve à temps ses coéquipiers. Le Raja a fini la rencontre sur les rotules. Ce match nul va certainement lui faire du bien. En revanche, le WAC va certainement regretter la perte de deux points. Il pourrait voir le FUS passer devant, si ce dernier gagnait dimanche dans la soirée à Tanger face à l'Itihad local. À défaut de voir un match de haute facture avec de vraies occasions et de but, les spectateurs ont suivi le véritable spectacle, qui se déroulait sur les gradins. Les supporters du Raja comme ceux du Wydad ont à nouveau impressionné en créant une ambiance de fête au Complexe Mohammed V. Ils ont déployé des tifos d'une grande beauté.