Quelles raisons vous poussent à y croire? "Les raisons, ça ne compte pas. Il faut juste y croire et j'y crois. On doit gagner, point barre". Où situeriez-vous un exploit dans tous vos glorieux souvenirs? "J'ai gagné deux fois en finale. C'est ça, mes meilleurs souvenirs. J'ai perdu des demies et quand on est là, on y est presque et cela avait été de grosses déceptions. En poule, je n'ai jamais été éliminé et c'est une bonne chose pour moi et mes clubs". Ce match est-il similaire à celui du Real contre Dortmund l'an passé (4-1 et 2-0)? "C'est un peu différent. 3-1 ça reste un résultat négatif. Si Paris est éliminé, ce sera une grosse déception pour eux. Pour nous, c'est différent, beaucoup de gens s'attendent à ce que l'on soit sortis. On doit profiter de cette situation. Au coup d'envoi, il y aura des sourires sur nos visages, on donnera tout et on verra à la fin du match ce qu'il s'est passé". L'inexpérience du PSG peut-elle jouer? "Non. Ce sont les joueurs qui jouent et l'expérience du club ne compte pas. Combien pensez-vous que Motta, Silva, Maxwell et Cavani ont joué de grands matches? De nombreuses fois. Le fait que Paris n'ait pas une grande tradition dans cette compétition n'influe pas". Que vous inspire l'absence d'Ibra? "Eto'o n'est pas sûr de jouer, Ramires est suspendu et Matic et Salah ne sont pas qualifiés. Et on ne pleure pas. Le fait qu'un club de multimilliardaire qui a acheté de nombreux joueurs ne puisse pas faire jouer Ibra n'est pas un problème pour lui". Cette situation qui stimule l'orgueil n'est-elle pas faite pour vous? "Si vous connaissez un entraîneur qui n'est pas attaché au résultat et qui n'est pas fier de ce qu'il fait, dites-moi son nom car j'aimerais bien jouer contre lui". Blanc s'attend à ce que Chelsea pousse? "Je ne sais pas comment ça va se dérouler. Parler et jouer sont deux choses différentes. J'ai disputé 120 matches de C1 environ et je ne sais pas toujours à quoi m'attendre. A Paris, on pensait qu'ils allait contrôler la balle, être dangereux, et finalement c'est nous qui l'avons été contre nous-mêmes en inscrivant 3,5 buts. Ils peuvent dire qu'ils vont attaquer et ne pas passer la ligne. Ou dire qu'ils vont défendre et trouver des espaces. Personne ne sait. On sait juste qu'on doit mettre au moins deux buts". N'êtes vous pas jaloux de la puissance de feu du PSG? "Ils ont ce qu'ils ont, on a ce qu'on a. Oui, je pense vraiment qu'on va se qualifier. Vous devez l'entendre. Si je n'y crois pas, ça ne sert à rien de venir". Que vous inspire la présence d'un arbitre portugais? "C'est l'un des meilleurs et il a suffisamment d'expérience. Mais ça me surprend aussi. J'ai connu ça contre Liverpool avec un arbitre espagnol et Benitez ou l'an passé contre City et Mancini avec un arbitre italien. C'est comme ça, c'est le football européen".