Les indicateurs de la société de raffinage Samir sont au vert. La société veut porter sa part de marché à 80% contre 75% actuellement. Pour Samir, l'événement marquant en 2010 est l'entrée en activité au mois de mars du complexe Hydrocracking d'une capacité de production de 36 000 barils/jour. La capacité de raffinage a ainsi augmenté, passant de 6,9 millions de tonnes à 7,3 millions. Du coup, les importations des produits finis ont baissé de 60%, suite à l'augmentation de la production de 36%. Concernant, les sources d'approvisionnement de la société, l'Arabie Saoudite caracole en tête (55%), suivie de l'Iran et de l'Irak. La société a dû s'approvisionner à hauteur de 5,3 millions de tonnes en 2010, contre 4,7 millions en 2009. Les ventes ont augmenté de 4,2% en volume (6,8 millions de tonnes, dont +6% sur le marché local) et de 37% en valeur, soit un chiffre d'affaires de 37 milliards dirhams, contre 26 milliards dirhams une année auparavant. Le raffinage a concerné un volume de 6,54 millions de tonnes, soit une amélioration de 38 % par rapport à 2009. La marge de raffinage s'est ainsi élevée à 1,1 milliard de dirhams, en amélioration de 51%. Dans le même sillage, l'excédent brut d'exploitation s'est élevé à 2 milliards de dirhams, à + 474 % et le résultat d'exploitation à 1,4 milliards de dirhams, à + 50 %. Du coup, la société a dégagé un bénéfice de 836 millions de dirhams, en hausse de 51 %. «Ces performances interviennent dans un contexte marqué par de très fortes fluctuations des cours de change (dollars contre euro)», se réjouit Jamal Baamir, directeur général de Samir. S.E.H (Le Temps)