Vous êtes ici : Actualités / A La Une / Vacances du gouvernement Quinze jours pour se reposer du stress des derniers mois et des joutes qui ont alimenté l'espace public. Sauf que pendant ces vacances, les tractations entre le PJD et le RNI ne devraient pas connaître de répit. Du coup, nous pourrions, en cas d'accord dans les jours qui viennent, voir certains titulaires de maroquins passer des vacances au chômage. Plus sérieusement, dans ses orientations, le chef du gouvernement a donné les 3 grands axes pour la Loi de finances 2014, épine dorsale de toute l'activité gouvernementale, pour aider le prochain titulaire du portefeuille à préparer ses dossiers en le cadrant d'une certaine manière et pour informer les citoyens que la situation est sous contrôle. Bien que les éléments publiés restent d'ordre général, ils reflètent la dimension politique et l'adéquation avec le programme du parti de la lanterne sur la base duquel il a été élu. Renforcement de la solidarité, développement de l'emploi et de l'investissement et maîtrise des comptes publics. Dans ce qui ressemble à une déclaration ou un rappel des engagements pré-électoraux, la marge de manœuvre du prochain ministre des finances demeure large… dans les limites des contraintes macroéconomiques et sociales. En décidant de se retirer du gouvernement, l'Istiqlal se sera épargné de se frotter à la question cruciale de la caisse de compensation, qui nécessite un courage politique et un accompagnement pédagogique qu'aucun parti n'a su exprimer ces dix dernières années, laissant la situation empirer d'un gouvernement à l'autre. Nul doute que pendant ces vacances, les chevilles ouvrières des partis aux affaires mais surtout du ministère des finances affuteront-ils leurs propositions pour que les séquelles de la crise initiée par le parti de la balance soient effacées le plus vite possible. Si, l'hypothèse ressurgit ici et là, des élections anticipées devaient avoir lieu, nous risquerions d'avoir perdu du temps, denrée rare s'il en est, et quelques cinq à six centaines de millions de dirhams pour nous retrouver certainement dans la même configuration. A cela aussi nos élus doivent réfléchir pendant leurs vacances