Vous êtes ici : Actualités / A La Une / La nouvelle station de prétraitement des eaux usées de Rabat-Témara opérationnelle L'évolution urbanistique des villes doit être accompagnée par de bons systèmes d'assainissement. Redal l'a bien assimilé avec la construction de la station de prétraitement des eaux usées, première partie d'un grand projet. Les agglomérations de Rabat, Salé, Témara, Harhoura, Ain Attiq seront désormais soulagées avec cette nouvelle structure de dépollution. En effet, la nouvelle station permet de supprimer tous les rejets d'eaux usées. Construite sur une superficie de 1, 5 hectares, elle permettra de traiter réellement 6 mètres cubes par seconde d'eaux usées en temps sec et 11 mètres cubes par seconde au moment des pluies, soit un volume de 520.000 mètres cubes par jour. Doté de dégrilleurs, grossier et fin, et de 6 bassins de dessablage, déshuilage, dégraissage, cet imposant ouvrage facilitera l'élimination de 11, 2 tonnes par jour de corps solides transportés par les eaux usées résultant des alentours de Rabat et Témara. La station de prétraitement est située dans la ceinture verte entre la commune de Yaâcoub el Mansour et la commune de Harhoura. Elle constitue la première tranche de l'ambitieux projet du système de dépollution de rabat et environs et a été construite sur une surface de 1,5 hectare. Une infrastructure qui a coûté 160 MDH Trois pôles composent ce système de dépollution désormais complet et opérationnel. En témoigne l'équipe trouvée sur place qui s'activait dans une ambiance sonore assourdissante causée par les machines. En premier, la station est munie d'un système d'intercepteurs qui en charge de collecter tous les rejets d'eaux usées existants, puis le transfert et le relevage des effluents vers un point de traitement. Il comprend 18 kilomètres de collecteurs-intercepteurs côtiers et 6 stations de pompage. Ensuite, existe un émissaire en mer, dernier point de la visite de terrain, par lequel ces eaux usées sont évacuées à 2 kilomètres au large de la côté atlantique. Enfin, le troisième pôle est une station de prétraitement où se réalisent les traitements physiques préliminaires avant le rejet des eaux traitées dans le milieu naturel via le deuxième pôle, l'émissaire en mer. Cette nouvelle station de prétraitement des eaux usées de Rabat-Témara s'inscrit dans le cadre du système de dépollution du littoral atlantique et de la vallée du Bouregreg. Un projet dont le budget prévisionnel pour la réalisation de tout le système s'élève à 1, 8 milliard de dirhams, intégralement financé par Redal, filiale de Veolia Environnement. Le budget alloué à la mise en œuvre du système de dépollution du littoral atlantique et de la rive gauche du Bouregreg est de 950 MDH tandis que celui réservé à la construction de la station de prétraitement nouvellement étrennée est de 160 MDH. Impacter positivement l'environnement et rendre attrayant Rabat C'est l'objectif ultime à travers la mise en place d'une telle infrastructure en milieu urbain. Le système de dépollution à travers la nouvelle station de prétraitement des eaux usées de Rabat-Témara permet de préserver durablement l'environnement. De plus, elle va revaloriser et embellir les façades côtières et les oueds, tout en améliorant la qualité des eaux de baignade. Ainsi, il intégrera beaucoup d'aspects positifs pour le bien-être des citoyens, de bonnes conditions de vie, la santé, l'hygiène publique, voire l'activité touristique des régions concernées. Un autre impact positif résidera également dans la suppression des mauvaises odeurs le long du littoral et du Bouregreg. Pour cela un important dispositif est mis en place dans les entrailles de la station que nous avons pu constater de visu au niveau de la salle de ventilation où s'opère la désodorisation grâce à des bactéries et la ventilation afin de traiter l'air au niveau interne. Il a été pris en compte un accompagnement des projets d'aménagement de la corniche de Rabat et de la vallée du Bouregreg avec une bonne préservation de l'environnement et de l'écosystème côtier et fluvial. A noter que le système mis en place par Redal est évolutif. Dans le futur, il sera possible d'accroître les performances d'épuration des effluents en fonction des nouvelles normes environnementales et des besoins de réutilisation des eaux usées traitées.