Les investissements français en Argentine dominent les entretiens Milei-Macron à Buenos Aires    Sahara marocain. Le Sénat paraguayen soutient l'intégrité territoriale du Maroc    69ème anniversaire de l'Indépendance du Maroc : du combat de la démocratie au défi majeur de la modernisation    La Conférence Internationale sur les Réacteurs de Recherche : Réalisations, Expériences et Perspectives pour un Avenir Durable    Production d'électricité : La centrale électrique de Jerada atteint son objectif annuel de production d'électricité avec 56 jours d'avance    Blé et Maïs : Le Maroc mise sur les importations face à la baisse de production    Donald Trump nomme Brendan Carr président de la Commission de régulation des télécoms    Inondations en Espagne : « Le dispositif logistique marocain a été d'un très grand apport »    Qualifs. CAN 25 : Comores- Madagascar pour inaugurer le grand Stade d'Al Hoceima (vidéo)    LDN. UEFA: Espagne-Suisse et Croatie-Portugal en affiche ce soir    CAN féminine (Maroc-2025): Le tirage au sort le 22 novembre à Salé    Qualifs. CAN 25. J6/ Maroc-Lesotho: C'est jour de match !    Le cheval « Ghasham » remporte le Grand Prix de S.M. le Roi Mohammed VI des pur-sang arabes    Oujda, Méknes, Casablanca et Ben Guerir : lauréats du Prix Sanofi Maroc sur la recherche biomedicale    Des chercheurs français découvrent une nouvelle piste de traitement des AVC    Santé mentale : Amine Tahraoui dévoile des statistiques inquiétantes    Fondation Al Mada. Un projet pionnier pour démocratiser l'accès des jeunes à l'art    L'Humeur : Le SMAPP veut construire l'avenir    MAGAZINE : Abdellatif Chagra ou la distinction faite homme    Guercif: Des spécialistes alertent sur l'importance de l'économie de l'eau d'irrigation    Tournoi de l'UNAF/U20 : Le Maroc s'impose face à la Tunisie (2-1)    La nouvelle Constitution au Gabon adoptée à 91,8%    «Une solution politique concernant le Sahara, sans plus de retard» : Blinken répète à Attaf les mêmes mots qu'il a prononcés devant Nasser Bourita début octobre    Reconnaissance du Sahara par la France: un acte de justice, pas un cadeau, selon Samira Sitaïl    Rabat accueille la sixième édition des Sanofi Diabetes Research Awards    Real Madrid: Brahim Díaz en partance vers d'autres horizons    CAN féminine Maroc-2024 : Voici la date et le lieu du tirage au sort    L'Allemagne se prépare à une période de grand froid    Le site du magazine "Maroc Hebdo" pris pour cible par des cyberattaques    Le Maroc désigné comme première destination touristique en Afrique par The Telegraph    Inondations en Espagne : la diaspora marocaine au chevet des sinistrés    Santé : Réflexes et attitudes à adopter face à l'épilepsie infantile    Nutrition: Que se passe-t-il dans votre corps quand vous savourez un couscous aux sept légumes ?    FAR : Une délégation militaire française d'armement en visite au Maroc    Fête de l'Indépendance: Un symbole de fierté et d'attachement à la Nation    Elections législatives : Les Sénégalais appelés aux urnes ce dimanche    Terroir : Que pourrait-on acheter lors d'un voyage à Meknès ?    20e Festival Cinéma et Migrations d'Agadir : « Green Border » sacré Grand Prix    Les femmes marocaines à l'honneur à la Foire internationale du livre de Sharjah    Jet Contractors. Mohamed Adil Rtabi veut lever 1 milliard de DH sur le marché obligataire    Le Président Xi Jinping s'entretient avec le Président américain Joe Biden    Marché des changes: Le dirham s'apprécie face à l'euro    Tanger Med : la quantité de comprimés psychotropes saisie à bord d'un camion de transport international dépasse désormais 188 000    Les températures attendues ce dimanche 17 novembre 2024    Trump nomme Karoline Leavitt porte-parole de la Maison Blanche    Pays-Bas : la coalition reste en place malgré la démission d'une secrétaire d'Etat d'origine marocaine    Les villes créatives de l'UNESCO se donnent rendez-vous à Tétouan    Un quotidien britannique met en avant les atouts du Maroc en tant que « première destination touristique d'Afrique »    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Réglementation aérienne : le pari de la convergence
Publié dans Le Soir Echos le 01 - 07 - 2013

Vous êtes ici : Actualités / Economie / Réglementation aérienne : le pari de la convergence
Alors que le Maroc s'est mis depuis 2010 à se conformer aux normes de bases communes dans le domaine de l'aviation civile au sein de l'Union européenne, voici que notre premier partenaire économique est en train de revoir nombre des aspects de sa réglementation aérienne principalement les nouvelles règles de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) pour une adoption définitive au mois de novembre prochain. Face à ce défi majeur en matière de transport aérien et de navigation, «Le Maroc se trouve à mi-chemin, obligé de consentir un double travail pour l'harmonisation de son cadre réglementaire avec les exigences européennes». C'est du moins ce qui est ressorti d'une rencontre, vendredi dernier à Casablanca, sur «la convergence réglementaire dans le cadre de l'Open sky», organisée par l'Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL). De l'avis de Najib Ibrahimi représentant de l'AMPL, l'Accord OpenSky signé avec l'Union européenne traîne encore sans avoir concrètement d'apports sur les systèmes de transport et de sécurité nationaux. Il pense que la mise à niveau des infrastructures et des systèmes de contrôle nécessite encore du temps. Mais ce qui l'inquiète le plus, c'est la mise à niveau réglementaire surtout son volet portant sur la sécurité aérienne. D'autant plus que la réforme en cours du cadre législatif européen ne fait pas l'unanimité. Entre le personnel navigant commercial et les compagnies aériennes surtout les constructeurs, le bras de fer se poursuit, ne serait-ce qu'au niveau des nouveaux règlements sur les comptes rendus d'évènements et la limitation du temps de vol et de services. «La crise financière mondiale, entre autres facteurs, y est pour quelque chose dans cette révision législative européenne», comme nous l'a expliqué Philip von Schôppenthau, secrétaire général de l'ECA (European Cockpit Association). «Cherchant à réduire et optimiser leurs coûts, les industriels courent un risque élevé avec l'adoption éventuelle de règles inadéquates sur la sécurité des vols», avise-t-il.
Libéralisation de la circulation aérienne en 2016
Le mot sécurité est entendu ici au sens large du terme (sécurité des passagers, du personnel navigant et de l'équipement). « Le fait d'allonger les heures de service des pilotes et d'écourter leurs périodes de repos ne manquera pas d'accentuer leur fatigue et par voie de conséquence de comprimer le matelas de sécurité », éclaire-t-il. Il va de soi que ces mesures pourraient toucher dans le temps les pilotes marocains avec la convergence réglementaire en vue. Ne cachant pas ses craintes, Ibrahimi appelle «le gouvernement à plus de vigilance sur ce dossier». Même son de cloche auprès de Francis Nardy, vice président de l'ECA, qui résume la sécurité aérienne par l'«anticipation», d'où son appel à revoir les fondamentaux du training (formation et entraînement). Ce dernier contrairement aux considérations économiques des industriels, conçoit qu'investir dans la sécurité c'est à dire investir dans la rentabilité, est un fait avéré. Le texte établi par l'EASA propose de porter les heures de service de jour à 14 heures par jour et celle de nuit 12 heures par jour, alors que les études scientifiques ont montré que le corps humain ne peut supporter que 12 heures et 10 heures respectivement. Pour l'anecdote, les conducteurs de camion eu Europe ne sont autorisés à travailler que 9 heures de service de jour et 10 heures de nuit. Par ailleurs, il est un autre aspect et pas des moindres qui se veut plus contraignant pour la compétitivité du transport aérien commercial de notre pays c'est la réglementation aérienne applicable au vol libre. Avec la libéralisation de l'espace et de la circulation aérienne à partir de 2016, le transporteur national (RAM) aura affaire à une concurrence farouche des compagnies aériennes européennes qui pourront voler librement sans ligne blanche ni contrainte réglementaire. D'où cette interrogation légitime de la part d'un pilote, sur l'efficience de la politique de libéralisation du secteur du transport aérien. «Nous sommes le seul pays au monde à avoir signé un accord « Open Sky » avec les Etats-Unis d'Amérique et l'Union européenne… », s'étonne-t-il.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.