Miguel Moratinos a souligné qu'il est «fondamental de chercher une solution définitive» au conflit. La solution au conflit du Sahara et le développement économique et social en Afrique sont essentiels afin d'éviter que la région ne soit un nouveau Yemen. Se voulant le porte-parole de l'administration de Barak Obama, Moratinos a rappelé que «Les Etats-Unis sont prêts à s'engager d'une manière différente La question du Sahara débattu au Parlement français. Selon une dépêche de l'agence EFE, le chef de la diplomatie espagnole a assuré, devant les membres de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée française que Madrid appuie l'autodétermination du peuple sahraoui mais «à travers le dialogue». Une précision de taille qui risque de susciter l'ire des responsables du Polisario. Passe à la trappe l'option de référendum, si chère à Abdelaziz & Cie. Miguel Moratinos a également précisé que «la solution au conflit du Sahara et le développement économique et social en Afrique sont essentiels afin d'éviter que la région ne soit une nouvelle poche de l'islamisme radicale comme ce qui se passe au Yèmen», rapporte l'agence de presse EFE. Devant cette même commission, Miguel Moratinos a souligné qu'il est «fondamental de chercher une solution définitive» au conflit et d' «appuyer tous les efforts des Nations unies». Marchant sur du sable mouvant, Moratinos a mis sur le même pied d'égalité et Rabat et Alger, précisant qu'il y a un manque de «nouveaux engagements» des pays comme l'Algérie et le Maroc. Les déclarations de Moratinos s'inscrivent en droite ligne avec celle de Maximo Cajal. Pour mémoire, dans une tribune publiée récemment sur les colonnes d'El Pais, intitulée: «Le Sahara et la raison de l'Etat», dans laquelle l'ancien conseiller de José luis Rodriguez Zapatero a précisé que «la création d'une république sahraouie constituera un foyer d'insécurité pour le Maroc mais aussi et spécialement pour l'Espagne à commencer par les Îles Canaries». Faut-il le rappeler que depuis mi-décembre 2009, trois otages ayant la nationalité espagnole sont pris par Al Qaïda au Maghreb. Se voulant le porte-parole de l'administration de Barak Obama, Moratinos a rappelé que «Les Etats-Unis sont prêts à s'engager d'une manière différente» dans la résolution du conflit du Sahara. Une précision: Certes les changements de locataires à la Maison Blanche déteints sur le cours de cette question mais l'engagement de Washington est bel et bien réel. De James Baker aux efforts du sénateur John Mc Cain dans la libération de soldats marocains détenus à Tindouf à la médiation de Christopher Ross, la puissance de la carte américaine a relégué celles de l'Espagne et de la France à se contenter de jouer les seconds rôles dans un conflit qui les affecte en premier lieu.