Avis aux étudiants, chercheurs et professeurs désireux d'élargir leurs connaissances et voulant approfondir leurs acquis dans les domaines relatifs aux provinces du Sud! Le tout nouveau Centre des études sahariennes, inauguré par le ministre de l'enseignement supérieur Lahcen Daoudi constitue un véritable laboratoire pour eux. Niché au coeur de la faculté des lettres et des sciences humaines, le centre des études sahariennes veut répondre à la nécessité d'encourager des recherches pluridisciplinaires dans les domaines de la connaissance historique, sociale et culturelle dans sa plus large acceptation du Sahara. L'objectif étant de contribuer à la préservation de la mémoire, à la réalisation de recherches appliquées et à asseoir les bases d'un débat scientifique serein. La composante Hassani est également prise en compte. Elle est l'un des soubassements de sa création, en vu d'enraciner l'identité culturelle marocaine pluraliste. Le CNDH accompagne le CES Ce centre qui se targue d'être prochainement un pôle d'excellence des études sahariennes est une initiative de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'UM5A, de l'agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du sud du Royaume, de l'Office chérifien des phosphates et du conseil national des droits de l'Homme. Ces différents partenaires ont signé une convention de partenariat en prélude à la création du centre. Le CNDH s'est engagé, à cet effet, à encourager la recherche en matière d'archives, d'histoire et de mémoire à travers le financement des recherches et à assurer l'équipement du centre en matériel nécessaire au travail de terrain. Le financement des manifestations scientifiques du centre dirigé par Rehhal Boubrik, sera assuré par l'Agence des provinces du sud. Cette dernière allouera un budget annuel. Contribuer au développement des provinces du sud La recherche au service du développement sera au cœur des activités du centre. A l'intérieur de ces bâtiments flambants neufs, les jeunes chercheurs tenteront de répondre aux différentes questions utiles et nécessaires au développement des provinces du sud. Il est prévu pour la mémoire, d'établir une base de données, la publication de livres en format papier et numérique et des produits audiovisuels. « Un premier master est disponible pour l'année universitaire 2013-2014, Homme et espace au Sahara : dynamique sociale », a indiqué le directeur du Ces Rehhal Boubrik, en attendant l'ouverture prochaine de masters sur la thématique du Sahara. Particulièrement tourné vers les régions de Guelmim – Esmara, Laâyoune -Boujdour – Sakia El Hamra et Oued-Eddahab – Lagouira, le centre entend s'ouvrir à d'autres espaces sahariens.