La fête de la Jeunesse fait partie de ces événements incontournables du calendrier marocain. C'est l'occasion de célébrer l'une des plus grandes richesses de notre pays et de mesurer concrètement les efforts accomplis pour construire un Maroc prospère et équitable où l'avenir de nos jeunes puisse s'écrire en lettres d'espoirs et de réalisations harmonieuses. En cette année qui marque la première célébration de la fête de la Jeunesse depuis l'avènement de la nouvelle Constitution, la résonance d'une telle manifestation est particulière. Elle est le carrefour des attentes d'une partie de la population et des engagements sous l'impulsion du souverain. A ce titre, elle permet de mesurer le chemin parcouru, les efforts entrepris et incite chacun de nous à remplir sa part du contrat sans ménager ses efforts. L'exemple du Maroc, qualifié « d'exception » dans la région, tient à ce subtil dosage entre des demandes raisonnables et leur inscription dans une vision de long terme pour ancrer de façon durable le pays au vaisseau de la modernité et de la stabilité. Nous avons cette chance d'être un pays jeune, avec une forte histoire. Concilier les atouts de ces deux caractéristiques est une chance pour faire face aux défis imposés par la mondialisation et la compétition qui s'instaure du niveau individuel au niveau supranational. La fête de la Jeunesse est la fête de tous les Marocains. Sa portée, au-delà de sa dimension symbolique, dépend de l'engagement individuel de chacun d'entre nous à l'édification d'une société qui rassemble, qui tolère la diversité et la différence et qui permet grâce à des institutions en phase avec leur mission de tracer le contour d'un environnement prédictible où l'intégrité de chacun est garantie et où la liberté d'entreprendre est caractérisée. Savoir d'où l'on vient, connaître notre histoire et notre culture, les protéger pour les faire vivre de manière harmonieuse dans un monde sans frontières sont le principal défi de notre jeunesse.