la France a été éliminée (2-0) à l'issue d'un match contrôlé par une équipe d'Espagne supérieure. La France rate son Euro. L'avenir de Laurent Blanc reste incertain à la tête des Bleus. Pour la première fois de leur histoire, les Bleus n'iront pas plus loin que les quarts. La défaite contre l'Espagne était prévisible sur le papier. Terminus pour les Bleus. L'équipe de France est éliminée de l'Euro. Les Bleus se sont inclinés face à l'Espagne (2-0), samedi en quarts de finale. La Roja, championne d'Europe et du monde en titre, affrontera le Portugal en demie. Ribéry, Koscielny, Clichy et les Bleus n'ont pas réussi à vraiment bousculer l'Espagne. Ils sont éliminés de l'Euro. Pour la première fois de leur histoire, les Bleus n'iront pas plus loin que les quarts. La défaite contre l'Espagne était prévisible sur le papier. Quatre jours après le non-match livré contre la Suède (0-2), les joueurs de Laurent Blanc ont retrouvé une exigence plus conforme à ce qu'on attendait d'eux. Même si le penalty transformé par Alonso en fin de match devrait atténuer leurs regrets, ils quitteront sans doute Donetsk avec le sentiment qu'il était finalement possible de bousculer la «meilleure équipe du monde». Pour la faire trébucher, il aurait peut-être fallu jouer pendant le premier acte. Et concrétiser leurs temps forts en seconde. Pour Laurent Blanc, l'entraineur des Bleus, il était conscient que son équipe ne pourrait pas rivaliser sur le plan technique avec les champions du monde et champions d'Europe en titre, le sélectionneur a pris le pari d'aligner simultanément Debuchy et Réveillère dans son onze de départ au détriment de Samir Nasri, notamment. En phase défensive, les Bleus ont évolué avec deux lignes, une de cinq et une de trois, Ribéry et Benzema étant seuls devant. Ils ont craqué trop vite pour que le plan fonctionne. Bilan décevant Les Bleus quittent l'Euro avec seulement une victoire, un nul et deux défaites. Ils ont rempli l'objectif assigné, les quarts de finale, mais sans plus. Pour revenir à ce France-Espagne, Laurent Blanc voulait que ses joueurs entrent dans le match dès la première minute et a obtenu entière satisfaction. La bonne entame se traduit d'abord par une intensité sur chaque passe, par une agressivité sur chaque ballon joué par l'adversaire à mille lieues de ce qu'on a pu observer pendant 90 minutes contre la Suède. Comme contre la Croatie, la Roja a multiplié les passes ratées et autres petites erreurs qui prouvent qu'elle n'a pas la sérénité que l'on pourrait attendre. Elle va pourtant réussir à ouvrir le score. La différence, c'est que qu'elle le fait beaucoup plus tôt que pour son dernier match de poule. A la 19e minute. Les Bleus en blanc se sont repris. Rami et Koscielny ont été forcés de prouver que la France a peut-être enfin une défense centrale solide. L'écart d'un but permettait encore de rêver, d'imaginer une montée du gardien sur le dernier corner, mais la faute de Réveillère, en retard sur Pedro, a offert un penalty d'arrêt de jeu à l'Espagne. Lloris a l'occasion de montrer sa valeur par un coup d'éclat à l'issue d'une belle partie de sa part, malheureusement on ne retiendra que le contrepied que lui inflige Xabi Alonso pour son doublé. La France n'a finalement fait que ce qu'on attendait d'elle avant l'Euro. Elle a maintenant deux ans pour travailler et arriver au Brésil avec un jeu plus solide à proposer. * Tweet * * *