Les militants manifestent toujours Place Tahrir contre le verdict rendu samedi contre l'ancien président et ses proches. Ahmad Chafiq a, lui, déclaré que les décisions de justice devraient être respectées. Place Tahrir au Caire, 20 000 personnes ont crié leur colère contre le verdict prononcé à l'encontre du président déchu Hosni Moubarak et ses proches collaborateurs. Les foules ne décolèrent pas Place Tahrir au Caire. Ils étaient encore 20 000 personnes à crier leur colère contre le verdict prononcé à l'encontre du président déchu Hosni Moubarak et ses proches collaborateurs. De grandes manifestations sont prévues cette après-midi sur la fameuse place. Samedi, Hosni Moubarak et son ancien ministre de l'intérieur Habib El Adly, avait été condamné à la prison à perpétuité mais six responsables de la sécurité poursuivis pour meurtres de quelques 850 personnes pendant la révolte de janvier-février avaient été acquittés, nourrissant les soupçons d'intervention de la part des miliaires. Morsi pour un nouveau procès Le parquet a quant à lui annoncé qu'il allait faire appel de cette décision de justice. Les manifestations sont organisées à l'appel d'organisations pro-démocratie, dont le mouvement du 6 avril, la coalition des jeunes de la révolution et l'Union des jeunes Maspero, qui ont appelé à se rassembler à partir de 17 heures. Les manifestations seront aussi l'occasion pour les principaux éliminés du premier tour de crier leur indignation face au verdict. Deux candidats malheureux à la présidentielle, le nationaliste de gauche Hamdeen Sabbahi et l'islamiste soutenu par les salafistes, Abdelmounaim Aboul Foutouh, seront tous deux en tête de leurs propres cortèges en direction de la Place Tahrir, ont précisé les organisateurs des manifestations. Ahmad Chafik, l'ancien premier ministre de Hosni Moubarak, et candidat au second tour des présidentielles égyptiennes, a pour sa part déclaré que les décisions de justice « doivent être acceptées », y compris l'acquittement des six hauts responsables de la sécurité. Les Frères musulmans, à leur tête leur candidat Mohamed Morsi, ont appelé à descendre en masse dans la rue. « Le verdict est une farce. Et il faut un nouveau procès avec les preuves nécessaires en vue d'une juste punition », a déclaré le candidat au second tour, Mohamed Morsi. Ce dernier affrontera au second tour Ahmed Chafik les 16 et 17 juin prochains. * Tweet * * *