Tourné au Sud Liban, en Palestine et en Israël, le film de Nabil Ayouch « Les Chevaux de Dieu » sera présenté en compétition officielle dans la section « un certain regard » au 65e Festival de Cannes. Nabil Ayouch est sur tous les fronts. Après la sortie de son premier documentaire, « My Land », le 8 février dernier en France, tourné au Sud Liban, en Palestine et en Israël, où il professe la mémoire des réfugiés palestiniens à l'écran et ausculte les rapports humains, « Les Chevaux de Dieu », son nouveau long-métrage, concoure en compétition officiel dans la section « Un Certain Regard », au 65e Festival de Cannes. Inspiré du roman « Les Etoiles de Sidi Moumen », de Mahi Binebbine, tourné à Aïn Harrouda, entre Casablanca et Mohammedia, le cinéaste a confié au Soir échos : « C'était un tournage éprouvant puisque je voulais réaliser ce film, dans un vrai bidonville. Travailler durant trois mois à cet endroit, a été très difficile. L'équipe de comédiens, était également, les habitants de ce bidonville, des acteurs non professionnels aux côtés de comédiens confirmés, au service d'un récit cinématographique et d'une vraie histoire ». Le scénario est signé par Djamel Belmahi, et « Les chevaux de Dieu », qui représentera les couleurs du Maroc du 16 au 27 mai parmi les nombreux films présentés sur les Croisette, sera en compétition avec les opus de maîtres du septième art. Parmi eux, « Elfante Blanco » de Pablo Trapero, « Antivarial » de Brandon Cronenberg, «Miss Lovely» d'Ashim Ahluwalia, «La Playa» de Juan Andrés Arango, «Trois mondes» de Catherine Corsini, « Despues de Lucia» de Michel Franco, «Laurence Anyways» de Xavier Dolan, « A perdre la raison» de Joachim Lafosse, «Mystery» de Lou Ye, «L'Etudiant» de Darezhan Omirbaev, «La Pirogue» de Moussa Touré, «Confession d'un enfant du siècle» de Sylvie Verheyde, «Mishima» de Koji Wakamatsu , «Beasts of the Southern Wild» de Benh Zeitlin.