Mohamed Naciri Bennani Président de l'UNPL(Union nationale des professions libérales) `Le Syndicat des avocats du Maroc vient d'adhérer à l'Union nationale des professions libérales qui fédère sept autres organisations. Quel est l'apport de cette nouvelle adhésion à l'union ? Ce sont 10.000 avocats qui adhèrent à l'union. Ils représentent une grande force. Ce sont 10.000 avocats qui adhèrent à l'union. Ils représentent une grande force. Vous revenez à la charge en réclamant une couverture médicale et une sécurité sociale au profit des professionnels libéraux et leurs ayants-droit. Le régime d'assurance maladie « INAYA » destiné aux artisans, commerçants et professions libérales, existe déjà depuis 2007. Deux conventions de partenariat lient d'une part, les hôpitaux publics et d'autre part les groupes assureurs WAFA ASSURANCE et la Mutuelle centrale marocaine des assurances (MCMA). Où se pose le problème ? Primo, nous revendiquons outre une assurance médicale, une sécurité sociale. Secundo, le régime INAYA est un échec total. C'est une assurance privée qui ne répond pas aux exigences des professionnels libéraux. Elle exige des professionnels indépendants d'aller consulter dans les hôpitaux publics et les privent ainsi de choisir librement leur médecin traitant. Nous revendiquons un système AMO comme celui de la CNSS ou la CNOPS. Primo, nous revendiquons outre une assurance médicale, une sécurité sociale. Secundo, le régime INAYA est un échec total. C'est une assurance privée qui ne répond pas aux exigences des professionnels libéraux. Elle exige des professionnels indépendants d'aller consulter dans les hôpitaux publics et les privent ainsi de choisir librement leur médecin traitant. Nous revendiquons un système AMO comme celui de la CNSS ou la CNOPS. Dans votre communiqué où vous annoncez la tenue d'une conférence pour le 5 avril à Casablanca pour, comme vous le dites, «éclairer l'opinion publique sur la question», vous brandissez la menace d'un mouvement de protestation. Que comptez-vous faire ? Nous avons déjà écris à la Primature puisque ce sont plusieurs ministères qui sont concernés par cette problématique. Dans notre missive, nous avons demandé une réunion urgente pour résoudre ce problème. Il est insensé que des médecins, des avocats, des architectes, des comptables et commissaires aux comptes, des biologistes, des opticiens, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens ne bénéficient d'aucune couverture médicale ni sécurité sociale. Ce sont près de 35.000 professionnels et leurs ayants-droit qui sont privés de ce droit. Si le gouvernement ne répond pas positivement à nos doléances, nous sommes prêts à aller le plus loin possible jusqu'à avoir gain de cause.