Le deuxième forum des cadres administratifs des établissements scolaires publics se tiendra le 29 janvier à Casablanca, à l'initiative du syndicat national de l'enseignement affilié à la CDT. L'occasion de débattre de leur dossier revendicatif. Les cadres administratifs des établissements scolaires se donnent rendez-vous dimanche 29 janvier à Casablanca, pour discuter de leur avenir. C'est à l'occasion de l'organisation du deuxième forum national des cadres de l'administration de l'éducation nationale, initié par le syndicat national de l'enseignement affilié à la CDT (Confédération démocratique du travail). Directeurs d'écoles, secrétaires généraux… prendront part à cette rencontre qui vise à remettre sur le tapis leur dossier revendicatif. Le syndicat mobilise ses troupes dans toutes les régions pour une participation massive, le but étant de réinvestir le terrain de la protestation pour satisfaire leurs revendications, jugées « légitimes ». Des réunions auront lieu durant cette semaine, dans les différentes régions, pour permettre aux cadres administratifs des écoles publiques des différentes régions d'exposer leurs problèmes quotidiens et d'établir une série de revendications. Pour l'organisation syndicale (CDT), la réussite de la réforme de l'éducation nationale est tributaire de l'amélioration de la situation de ses acteurs, à savoir les cadres administratifs des établissements scolaires. Ces derniers formulent une série de revendications liées à leur situation financière, sociale et professionnelle. Ils exigent d'abord un nouveau statut, en précisant clairement les responsabilités de l'administration. Ils revendiquent également de les associer dans tous les projets éducatifs à tous les niveaux : délégations, académies et ministère de l'éducation nationale.L'équipe administrative souhaite également la création d'un Institut supérieur pour la formation des cadres de l'administration des établissements scolaires, qui aura également pour mission la formation des inspecteurs. Ils réclament en outre l'augmentation de l'indemnité de responsabilité et une protection juridique lors de l'exercice de leur profession. Les directeurs d'école de l'enseignement primaire revendiquent le recrutement d'une équipe administrative pour les assister dans leurs fonctions. Manque de sécurité Dans leur dossier revendicatif, les cadres administratifs des établissements scolaires publics insistent sur la révision totale du régime de la promotion professionnelle et l'amélioration de leur situation financière. Ils insistent aussi sur l'importance et l'urgence de contracter une assurance contre les agressions. Ils exigent du ministère de tutelle une protection et un soutien en cas d'agressions lors de l'exercice de leur profession. Les agressions contre le corps professoral ou administratif des établissements scolaires publics sont légion. Les professionnels ont à maintes reprises dénoncé le manque de sécurité dans les écoles et ont même interpellé le ministère de tutelle pour trouver une solution à ce phénomène qui prend de l'ampleur. Par ailleurs, les directeurs des établissements scolaires publics soulèvent la question de la prise en charge des élèves en cas d'accidents. Ces responsables pointent du doigt la compagnie d'assurance auprès de laquelle le contrat a été souscrit. Ils interpellent même le ministère de tutelle à intervenir auprès de la compagnie pour assurer le transport des élèves à l'hôpital. « Dans la majorité des cas, c'est l'administration qui se charge du transport. Et le plus souvent, elle paye les frais de soins de santé », déplorent-ils, dans le communiqué. Alors que les parents d'élèves payent chaque année une prime d'assurance pour les risques scolaires et sportifs. Son montant est de 12 DH, en milieu urbain, et de 8 DH en milieu rural.