Une année blanche plane sur nos universités. Après la fermeture de la Faculté de théologie de Fès, c'est au tour de l'université d'Agadir de connaître de graves perturbations. Les étudiants de deux facultés, droit et sciences, ont décidé de boycotter les cours et les examens. Des manifestations d'étudiants ont presque paralysé les différentes facultés les trois dernières semaines et contestent la gestion de l'Université. Cela au point que la direction de l'établissement a décidé de s'en remettre aux forces de l'ordre. Ces dernières sont effectivement intervenues, mercredi. Résultats de cette intervention, qualifiée de «musclée» par les étudiants, une vague d'arrestations ayant touché 9 étudiants. Alors que l'université d'Agadir, qui abrite un nombre important d'étudiants sahraouis est en pleine effervescence, celle de Marrakech se remémore des événements similaires qu'elle a vécus il y a près de deux années. Les étudiants de la ville ocre ont décidé d'organiser une série de manifestations en solidarité avec leurs camarades emprisonnés à la suite de ces événements, à leur tête Zahra Boudkour. L'université d'Oujda n'échappe pas non plus à cette vague de manifestations mais d'une moindre ampleur. Partis : L'Istiqlal tient ses congrès régionaux Il aura fallu plus d'une année (depuis le 15e congrès) au parti d'Abbas El Fassi pour décider enfin de parachever l'organisation de son appareil. En cette fin de semaine se tiennent les congrès régionaux du parti de la Balance à travers le pays. El Fassi préside ainsi le congrès régional de Casa, son gendre Nizar Baraka, celui de Tétouan. A Smara, c'est Hamdi Ould Rachid qui veille au grain.