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De fil et de papier
Publié dans Le Soir Echos le 27 - 11 - 2011

Les Anciens abattoirs de la Ville blanche ont accueilli durant trois jours un workshop mode papier, animé par le créateur Saïd Mahrouf, sous l'impulsion de l'AMC Mode, initiateur majeur de cet événement.
Entretien inspiré avec Saïd Mahrouf.
Saïd Mahrouf (3e à pratir de la droite et ci-dessous), entouré des huit stylistes qui ont réalisé huit pièces de papier en temps réel au workshop, organisé trois jours durant aux Anciens abattoirs de Casablanca. Photos Yassine TOUMI
Patrons divers, flot ininterrompu de papier, imagination débordante ont été les maîtres mots de cet atelier où huit stylistes, déjà rompus à l'exercice de style, ont réalisé huit pièces de papier en temps réel. Le résultat est surprenant : les différentes créations, fleurissent l'espace des Anciens abattoirs, sans trancher avec la blancheur des murs.
Sous l'œil attentif de Saïd Mahrouf, styliste de renom qui a travaillé à Amsterdam et à New York, des robes propres à l'air du temps, raccourcies à souhait ou un brin romantique avec leur long drapé de style empire ont pris forme à l'issue de ces trois jours dédiés à la passion de la création.
À coups de post-it haut en couleur, de matériau prenant la forme de cigares immaculés, de toise de spirale froufroutante, les nombreux participants n'ont manifestement pas manqué de ressource et d'inspiration, démontrant ainsi que la jeune école de créateurs marocains a définitivement de belles et innovantes collections devant elle.
En plus du partenariat avec la Fabrique culturelle des abattoirs, la Casa Moda Academy et l'association Arts métisses, les Ateliers de la mode bénéficient également d'un soutien de la Maison méditerranéenne des métiers de la mode de Marseille (MMMM). Dans le cadre de la convention signée entre la MMMM et l'AMC Mode, la jeune créatrice française Sophie Baillet sera l'une des participantes à ce workshop.
Que retenez-vous de ce workshop mode papier ?
L'envie de transmettre un savoir-faire aux huit participants qui ont travaillé au moyen d'un matériau particulièrement accessible, comme le papier, mais dans un temps limité. Il s'agit d'un exercice indispensable pour passer à la création et intéressant. Car, ces jeunes stylistes ont été confrontés à la réalité d'une matière également délicate à manipuler, comme ils pourront l'être en ayant recours à des tissus délicat ou fragile.
Que vous inspire ces huit créations ?
J'ai été très surpris par la richesse d'interprétation et des idées de chacun d'entre eux, ayant réagit et créé différemment. Je leur ai simplement demandé de faire des choix à partir de que leur inspirait le papier, qui a permis finalement, une infinie de possibilités.
Saïd Mahrouf
Êtes-vous actuellement en projet pour une nouvelle collection ?
Oui. Ce sera une collection qui s'inscrira autour d'un thème différent de ce que j'ai précédemment réalisé, une Fashion Week à Amsterdam. Elle s'intitulera Fashion Flower et sera en adéquation avec cette thématique.
Aimez-vous travailler au Maroc ?
Oui, cela correspond évidemment à une autre façon de travailler qu'en Hollande, où tout est référence et fixe. Au Maroc, tout est bien plus flexible. Grâce à mon travail ici, j'ai pu réaliser d'importantes créations destinées à la mode. Je considère cette étape marocaine comme une incroyable chance, la mode me fascine et l'une des collections présentée lors de la Fashion Week casablancaise a séduit Les Galeries Lafayette. J'ai été invité au Maroc au début de cet événement pour y montrer mon travail et cette aventure a engendré une très belle réalisation.
«J'ai été très surpris par la richesse d'interprétation et des idées de chaque styliste».
Comment imaginez-vous le néo-Maroc de la mode d'ici à dix ans ?
Bien qu'il reste difficile de percer ici, pour un jeune créateur, car il n'est pas aisé de se faire connaître, d'inscrire et d'imposer son travail dans la durée, de trouver des financements, de nouveaux talents peuvent trouver leur place. Derrière le glamour des défilés, le chemin emprunté s'avère tortueux et fastidieux. Ce qui va encourager la jeune création marocaine, ce sont le soutien des sponsors, associé à la multiplicité de Fashion Week et d'autres défilés. Casablanca est, de plus, une ville qui inspire la mode, sa population est jeune et déborde d'énergie. Les différents media s'y croisent, comme la musique, le cinéma, le Street Art. Tout y est possible, il y a un vivier de talents.


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