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Accord agricole : trop, c'est trop !
Publié dans Le Soir Echos le 21 - 09 - 2011

Face à l'hostilité de quelques parlementaires européens au renouvellement de l'accord agricole Maroc-UE, le Maroc n'hésite plus à hausser le ton. Mais à part les soubassements et enjeux politiques, à qui profite réellement cet accord ? Au Maroc ou à l'UE ?
Après des négociations marathoniennes et les tirs à boulets rouges que subit ces jours-ci l'accord de pêche entre le Maroc et l'UE, voilà que l'accord agricole accuse à son tour un coup pour le moins inattendu. Les demandes insistantes de José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, auprès du président du Parlement européen pour faire ratifier l'accord avant la fin de l'année 2011 se sont finalement avérées vaines. Et les détracteurs ont réussi à retarder l'accord. Et pour cause, le débat programmé pour octobre en plénière au Parlement européen a été tout bonnement reporté au mois de janvier 2012. Un joli coup au profit du lobbying mené notamment par José Bové, Lorenzo Fontana et Raul Romeva, les trois rapporteurs de cet accord.
Quotas, contingents, révision des prix, contrôles phytosanitaires draconiens, dumping social, exploitation des richesses du Sahara… Toutes les excuses sont bonnes pour empêcher le Maroc d'exporter ses fruits et légumes.
Face à ce coup sous la ceinture, les professionnels marocains ne comptent pas baisser les bras. Les treize fédérations les plus imposantes du pays ont tenu, lundi à Casablanca, un point de presse pour expliquer les enjeux de cet accord. « Trop, c'est trop. Nous ne comptons pas baisser les bras. Nous n'accepterons plus que l'on s'en prenne à l'agriculture marocaine », a fustigé Younes Zrikem, président de l'association marocaine des exportateurs (Asmex). Selon lui, le Maroc comme l'UE ont tout à perdre en refusant cet accord.
Petit bémol, en regardant de près les chiffres, cet accord s'avère très bénéfique aux exportateurs européens, puisque le Maroc achète la plupart de ses équipements agricoles, ses céréales et son bétail chez les Européens. Pour sa part, le volume des exportations de fruits et légumes du Maroc vers l'UE représente moins de 0,05 % de l'ensemble des volumes échangés en Europe.
Et sur les 8 millions de tonnes de marché potentiel en Europe, nos producteurs n'exportent que 300 000 tonnes. Une goutte d'eau dans un océan ! De ce fait, la balance commerciale agricole entre le Maroc et l'UE fait état d'un déficit de 1,6 milliards de dirhams en faveur de l'UE.
Naïvement, on se demanderait pourquoi le Maroc subit à chaque fois les caprices de son voisin européen ? La réponse ne coule pas de source. Selon Ahmed Ouayach, président de la Comader (Confédération marocaine du développement agricole), l'accord traîne à cause de positions politiques hostiles au Maroc et le volet économique a laissé place à des règlements de comptes fomentés par certains parlementaires européens : « Nous ne représentons pas une véritable menace pour les produits européens. Nous n'avons qu'une petite part de 0,05 % de ce marché. Ceci ne fait que confirmer la mauvaise foi de ces groupes de pression. S'il y avait moins de barrières à l'entrée, on doublerait facilement nos exportations », déclare Ouayach.
Quotas, contingents, révision des prix, contrôles phytosanitaires draconiens, dumping social, exploitation des richesses du Sahara… Toutes les excuses sont alors bonnes pour empêcher le Maroc d'exporter ses fruits et légumes, tout en sachant que le produit marocain présente un avantage compétitif pour l'UE, grâce notamment aux aides financières de l'Etat marocain, en particulier pour les aménagement hydro-agricoles qui peuvent atteindre 100 % du coût de l'investissement. En 2010, les subventions de l'Etat ont dépassé 3 milliards de dirhams et seront revues à la hausse en 2011. Ce qui fait grincer des dents chez les Espagnols qui voient en la tomate marocaine, par exemple, un concurrent de taille. « De plus, le Maroc profite de sa saison alternée. Les Européens ont plus intérêt à ratifier cet accord », renchérit Ouayach.
Le président de l'Asmex, lui, devient plus menaçant et jure de mettre en otage les autres accords en négociation avec l'UE. « Si cet accord est refusé, il n'y aura pas d'autres accords avec l'UE ; ni pour la libéralisation des services, ni pour celui de la pêche qui arrivera à terme au mois de février ». On l'a bien compris, le temps des accolades et du sourire jovial est révolu, et nos opérateurs comptent désormais faire entendre leur voix. Une chose est sûre, nos responsables devraient songer à diversifier les marchés, ne plus dépendre de l'Europe et, par la même occasion, peaufiner l'offre marocaine afin d'avoir un contrepoids dans le cadre d'éventuelles négociations avec d'autres partenaires.
Si les opérateurs marocains n'ont pas souhaité communiquer au Soir échos leur position sur les dessous de cet accord, avant la tenue de la conférence de presse, les détracteurs de l'accord, eux, nous ont « boudé ». Dix jours après l'envoi de nos demandes et après moult relances, aucune réponse ne nous est parvenue de José Bové, Lorenzo Fontana, la Fepex (Fédération espagnole des professionnels de l'agriculture) ou encore Esther Herranz Garcia, député du PPE (Parti populaire espagnol) et qui fait partie de la Commission agriculture et du développement rural au sein du Parlement européen. Un silence qui en dit long sur les positions de ces députés européens, hostiles au Maroc.
bonjour.pour quoi le maroc doit dependre toujours de l´europe?pour quoi ne pas changer de cap?pour quoi le maroc doit accepter detre exploite de ses ressources haleutiques?pour quoi les marocains doivent soufrir de cet accord?et le statut avancé de membre privilegie avec L´UE ……


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